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Joakim Noah : « Ma cheville n’était pas prête, ça n’était pas possible de jouer aux JO »

Joakim Noah a accordé une longue interview à L’Equipe dans laquelle il revient sur son absence aux Jeux olympiques, à cause d’une grosse entorse. Mais aussi sur sa rééducation, qui a soulevé beaucoup de questions sur sa motivation et son intérêt pour l’équipe de France.

« Je n’ai rien à répondre de plus à ça, rien du tout », explique-t-il, interrogé sur la vidéo tournée avec une naturopathe. « Oui, j’étais à Hawaii, je sortais d’une longue saison, qui nous a vraiment tiré dessus, et on se fait éliminer au premier tour, mon meilleur pote [Derrick Rose] se détruit le genou, je me suis pété la cheville, pour des tas de raisons, je n’étais vraiment pas bien dans ma tête, et j’avais besoin de temps pour moi tout seul. Tu ne finis pas une saison comme ça et puis après, hop, tu pars direct en rééducation. De toute façon, je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas arrêter la saison comme ça, d’un coup, et commencer à retravailler. Oui, je suis parti à Hawaii, oui, j’avais besoin de passer du temps avec ma famille. Là-bas, j’ai rencontré une naturopathe, j’ai essayé autre chose, de me soigner à ma façon. Elle m’a demandé si on pouvait faire une vidéo, je lui ai dit oui ».

Une vidéo qui a remis en cause ses méthodes de rééducation et sa volonté de se soigner en vue des Jeux olympiques. Et qui a visiblement créé des tensions avec certains membres de l’équipe de France, obligeant Joakim Noah à se rendre à Strasbourg pour s’expliquer devant ses coéquipiers.

« Je trouvais qu’il y avait des gens qui parlaient mal, on disait des trucs, je ne comprenais pas… J’en ai parlé à ma grand-mère, elle m’a dit : “Prend le train et va voir tes coéquipiers, va leur parler, va leur expliquer pourquoi tu n’es pas là. Comme ça, au moins, tu les vois face à face.” Alors j’ai pris le train pour Strasbourg. Je n’avais pas envie que ça parle mal vis-à-vis de mes coéquipiers, par respect pour eux et parce que je ne suis pas depuis longtemps en équipe de France. J’avais peur que tout ça soit mal compris. Mais ça ne s’est pas du tout passé comme ça. Les gars m’ont bien accueilli, tout le monde a été super avec moi, on a bien parlé. Avec le coach [Vincent Collet] aussi, on a bien échangé. Je suis reparti beaucoup mieux, plus apaisé. Les gens qui trouvent que c’était dur pour eux que je ne sois pas aux JO, ils s’imaginent que c’était facile pour moi ? J’ai eu de gros coups de blues… »

Après avoir confié que son travail avec Kareem Abdul-Jabbar était surtout mental car « c’est pas en dix jours avec lui que tu apprends à faire le skyhook parfait », le pivot de Chicago confie qu’il doit passer un cap cette année avec l’absence de Derrick Rose et les nombreux départs chez les Bulls.

Dernier point : il assure que sa franchise n’a pas fait pression pour l’empêcher de participer aux JO.

« Je n’étais pas prêt, ma cheville n’était pas prête, ça n’était pas possible de jouer aux JO, ça, c’est la réalité. Les Bulls mettent la pression ? Pas suffisamment alors, en tout cas, pour empêcher Luol Deng de jouer avec la Grande-Bretagne, alors qu’ils n’étaient pas d’accord de le voir partir, à cause de son problème de poignet. Après, vu les enjeux qu’on représente pour les clubs, qu’il y ait une certaine part de pression, c’est normal ».

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