C’est une difficulté à laquelle un shooteur ne s’attend pas à être confronté. À Miami, les pénétrations de Dwyane Wade et LeBron James attirent tellement les défenseurs que les shooteurs extérieurs se retrouvent totalement seuls. Une situation à laquelle ils ne sont pas habitués, et à laquelle ils doivent s’adapter.
« Il faut s’y faire », confirme Ray Allen au Sun Sentinel. « Parce que c’est le shoot le plus difficile au basket. Je vais sans doute devoir patienter quelques secondes, histoire que quelqu’un se rapproche ».
A l’entraînement, les shooteurs s’exercent en effet à tirer par-dessus leurs opposants, le bras adverse servant souvent de guide. Impossible lorsqu’on est tout seul et que les repères sont différents.
« En match, vous avez l’habitude de jouer à l’instinct », explique Shane Battier. « Quand vous avez un trois points vraiment, vraiment ouvert, vous êtes nus. Vous devez penser, rationaliser. Normalement, vous avez juste le temps de voir et de réagir. Mais quand vous avez vraiment le temps de penser dans un match de basketball, calculer mène souvent à un mauvais calcul ».