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Deux ou trois choses que l’on sait du basket féminin…

A lire vos commentaires sur Facebook, Twitter, et les nombreux emails reçus, Basket USA se doit absolument d’écrire des articles sur le (formidable) parcours des Bleues aux Jeux Olympiques de Londres.

Après avoir plusieurs fois justifié notre choix de ne pas suivre la WNBA pendant la saison (même si c’est du basket made in USA…) et par ricochet les grandes compétitions de basket féminin, on a décidé de vous répondre, en réunissant nos connaissances sur le sujet.

LE BASKET FÉMININ EN FRANCE

– D’abord, il ne faut pas confondre « basket féminin » et « Equipe de France féminine de basket ». Le basket féminin ennuie profondément le fan habituel de basket américain (ne mentez pas !), tandis que l’Equipe de France féminine de basket jouit d’une cote incroyable depuis une dizaine d’années.

– On ne va pas le cacher, on regarde uniquement du basket féminin lors des grandes compétitions. Et encore, c’est lorsque les Bleues atteignent les quarts-de-finale. Un peu comme tout le monde en fait… même en BMX ou en équitation.

– Le basket des Bleues est agréable à regarder, elles ont des joueuses charismatiques et surtout les résultats sont excellents. En gros, pour voir des Bleus qui gagnent une breloque presque à tous les coups, c’est plutôt vers les filles qu’il faut se tourner.

– Car les « filles » du basket, c’est tout simplement le meilleur palmarès des sports collectifs français grâce à Bourges et l’USVO en club (5 victoires en Euroligue !), mais aussi deux titres de Championne d’Europe en 2001 et 2009, et deux médailles d’argent en 1993 et 1999. C’est à se demander pourquoi nous (que nous ?) les ignorons depuis tant d’années.

L’EQUIPE ACTUELLE

– Présentation du groupe avec un épisode spécial de « On The Road To London ».

–  En 2009, la troupe de Céline Dumerc a hérité du surnom des « braqueuses ». Un surnom confirmé par cette même Dumerc lors de son exploit de la fin de match face à la Grande-Bretagne en phase de poules.

– Notez que c’est tout de même la classe d’avoir un surnom. Souvenez-vous que c’est avec les Experts ou les Barjots que le handball, au-delà de ses résultats, est parvenu à toucher le grand public.

– Sur le terrain, une génération toute aussi dorée que celle de Tony Parker. Dumerc, Lawson-Wade (ça ferait un beau back-court en NBA !), Yacoubou (qui dunke), Godin, Gruda, Gomis… Toutes évoluent dans les meilleurs clubs européens, et certaines ont même joué en WNBA !

– A la tête de cette équipe, il y a Pierre Vincent depuis 2008. C’est un peu le « golden boy » du basket français. Chez les jeunes (garçons), il emmène la génération Parker au sommet de l’Europe en 2000. Chez les filles, il qualifie plusieurs fois Bourges au Final Four alors en pleine reconstruction, puis rafle le titre de Champion d’Europe en 2009 avec l’Equipe de France avant d’atteindre aujourd’hui la finale olympique. Il est aussi le coach de l’Asvel mais avec beaucoup moins de bonheur. Pour l’instant.

– On sait aussi qu’une joueuse de l’Equipe de France ne manquera pour rien au monde un rassemblement. En gros, Emilie Gomis est l’antithèse d’un Joakim Noah. Blessée, elle s’est accrochée et pour rien au monde, elle n’aurait manqué les JO.

– On sait aussi que France Télévisions ne fait aucune faute d’orthographe sur les noms des joueuses. Une marque de respect ?

LEUR SUCCÈS

– Un coach qui connaît parfaitement le basket international et féminin. Des joueuses qui font partie du Top européen. Pas de problèmes d’assurance à chaque grande compétition. Un collectif construit sur plusieurs saisons. Vous l’aurez compris, la qualification des Bleues pour la finale des JO n’est pas due au hasard, mais au travail et au talent.

– En fait, le basket féminin, c’est un peu le symbole du basket français : des joueurs (ou joueuses) de renommée internationale, des bons résultats dans les plus grands championnats, du charisme, une belle image véhiculée. Mais finalement, ça reste insuffisant pour devenir véritablement populaire.

LA FINALE À VENIR

– L’Equipe de France affronte les Etats-Unis samedi soir en finale des JO. Ce sera à 22h00. Et sachez que les coéquipières de Tamika Catchings restent sur 40 victoires d’affilée aux Jeux olympiques. Leur dernière défaite date de… 1992 ! C’est dire l’ampleur de la tâche qui attend les joueuses de Pierre Vincent.

– Notez qu’il y a quelques parallèles avec les Bleus de 2000, médaillés d’argent à Sydney. L’explosion (plus que l’éclosion) de Dumerc nous rappelle celle de Sciarra en Australie, et la France affronte en finale des Etats-Unis « intouchables » (dixit P. Vincent) mais bousculés par l’Australie en demi (en 2000, la Lituanie avait failli sortir le Team USA).

DANS LES MÉDIAS

–  Malgré de bons résultats et une belle image, la médiatisation reste le problème numéro 1. Ainsi quand Bourges remporte son 11ème titre de champion de France, ça fait un 1/8ème de la page basket dans L’Equipe… Dans le même esprit, pour voir du basket féminin sur une chaîne hertzienne avant les Jeux olympiques 2012, il fallait remonter à Patrick Chêne, voire l’ORTF. Mais ne crachons pas pour autant sur France Télévisions car Yannick Souvré est parfaite comme consultante.

– Tout n’est pas morose pour autant, et le supporter de basket féminin peut compter le reste de l’année sur Sport+ qui suit régulièrement le basket féminin. Sur Internet, on a un faible pour Inside Basket via Vincent Thiollière. Sans oublier Lady Hoop (a.k.a Syra Sylla) qui « se bat aux côtés du basket féminin depuis tant d’années dans un engagement désintéressé.»

– Dans le même temps, on ne peut pas trop en vouloir aux médias de négliger le basket féminin puisque lorsque la France se qualifie pour la finale olympique, la Fédé’ décide de ne pas faire de point presse pour mettre en valeur cette perf’…

– Sans oublier que les ligues régionales de basket ne se sont pas bousculées au portillon pour organiser l’Eurobasket 2013 en France. Résultat : aucune salle de plus de 5 000 places n’accueillera un match. Pas même la finale.

CONCLUSION

– Le mot de la fin pour le coach des Bleues prononcé après la victoire face à la Russie : « On ne parle pas de nous. On n’existe pas dans ce village olympique. La seule façon d’exister c’est de gagner. »

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