LeBron James impressionné de jouer devant Barack Obama

Quand un roi siège sur un trône, tout lui semble plus facile. Même quand ses sbires sont des prétendants, anciens seigneurs ou futurs monarques. Alors quand le Brésil a fait douter le Team USA sous les yeux de Barack Obama et Joe Biden, LeBron James a pris les choses en main pour offrir aux champions olympiques une victoire essentielle pour la confiance face à leur premier adversaire sérieux de la préparation.

Auteur de 14 points dans le dernier quart, l’ancien raillé anti-clutch a évité tout dérapage américain dans les quatre dernières minutes, alors que le Brésil pointait à sept longueurs seulement à moins de cinq minutes de l’ultime buzzer.

« Quand tu es joueur, tu rêves de jouer en NBA, de marquer le panier de la gagne, mais jamais de jouer devant le président. Tu ne penses pas que ça soit possible un jour. Alors le voir là, avec la First Lady et leurs enfants, c’est extraordinaire. Cela rend plus humble », commente le champion 2012 et MVP des Finals.

Pour une analyse du match et des débuts manqués, il faut écouter Kobe Bryant, quintuple lauréat des Games of Throne de David Stern.

« Ils se sont presque appuyés sur notre agressivité défensive d’emblée pour nous rentrer dedans. Ils ont su tirer avantage de notre jeu. Ils sont bien coachés et ont parfaitement respecté le plan de jeu », explique l’ailier des Lakers. « En deuxième quart-temps nous avons su faire les ajustements nécessaires, en les limitant à cinq points. »

Pour Chris Paul, « la défense est ce qui va nous faire gagner des matches. On est donc content d’avoir su l’imposer après le premier quart-temps », quand Tyson Chandler regrette l’allumage difficile, « on a raté des shoots qu’on met tous les jours à l’entraînement. » Mais le pivot des Knicks et meilleur défenseur NBA assure que l’équipe « a beaucoup appris défensivement de ce match. Pour la première fois nos avions une équipe de cette qualité en face de nous, et ça fait du bien. »

Après tout, Michelle Obama aussi a été lente au démarrage. Sifflée quand elle n’a pas accordé de bisou à son mari de président dans le deuxième quart-temps, la Première dame ne s’est pas laissé piéger deux fois par la Kiss Cam. Barack a eu son baiser dans le dernier quart-temps !