Team USA – Brésil : LeBron James sauve l’essentiel

On a oublié de le mentionner dans le preview, mais le Brésil, en plus de ses intérieurs labellisés NBA, dispose d’une arme secrète sur son banc. C’est effectivement Ruben Magnano qui est en charge de l’équipe, celui-là même qui avait emmené l’Argentine vers la couronne olympique en 2004.

Il avait également été le premier coach à faire tomber l’équipe américaine de son trône, de quoi donner à réfléchir. Mais avec la présence du président Barack Obama (arrivé en grande pompe sur l’air de Born In the USA – quel goût !), Team USA ne pouvait pas se rater et a rempli sa mission tant bien que mal en l’emportant dans l’effort (80-69) sur les épaules d’un LeBron James exceptionnel (30 points, 6 rebonds et 4 interceptions).

Le Brésil poil à gratter

Il a un shoot catastrophique et un physique un peu court (bien que musculeux à souhait) mais Alex Garcia n’a pas effectué quelques piges aux Spurs et aux Hornets  pour rien, il pointe déjà à 12 points alors qu’il sort en fin de premier quart. Avec Splitter qui réalise un move improbable, le Brésil est alors confortablement en tête contre Team USA (17-7). On vous avait dit qu’il y avait match !

Si LeBron nous a gratifié d’un superbe alley oop, l’équipe américaine patauge dans son basket (1 seule passe) en ce début de rencontre. Le Brésil à l’inverse développe son jeu rapide et après les fails consécutifs des Thunder Westbrook pour un lay up tout seul et Durant sur un alley oop, c’est bien Varejao qui enchaîne 5 points rapides. Les sud-américains maîtrisent leur sujet après 10 minutes (27-17).

Le réveil tranchant de Team USA

Team USA ne dispose d’aucune menace intérieure et tombe dans le défaut classique du shoot extérieur pour un 0/9 qui fait tache. Iguodala place une claquette et puis c’est le déclic. La défense des américains porte ses fruits ; le Brésil perd la tête… et la gonfle, et beaucoup (15 turnovers !). 9 interceptions pour Team USA qui passe un 16-2 qui se transforme en 20-5 sur la période.

Après des débuts souffreteux, l’équipe de Coach K a trouvé la bonne formule. Elle reprend logiquement la tête sous l’impulsion de Lebron James qui score 16 points (à 5/8 aux tirs) avec une flopée de dunks à la clé. 37-32 à la pause, c’est plus conforme pour les américains mais le Brésil reste en embuscade.

Marcelinho fait son numéro

KD pas encore dans le même rythme que durant  le premier match, Kobe avait débloqué la situation au-delà de l’arc et au retour des vestiaires, le Mamba remet le couvert. Et puis, Lebron ajoute également 3 points à sa manière, avec la faute. Team USA reste sur sa fantastique dynamique avec un 12-4 et des pertes de balles qui s’accumulent côté brésilien.

Les débats s’équilibrent grâce à la maîtrise de Marcelinho Huertas. Le meneur du Barça se joue de Deron Williams et distille la passe aveugle et le Brésil fait son match de traînard (57-48). Avec 8 points de débours avant la dernière ligne droite, les merengues sont dans leur match.

LeBron reste le King

Seulement peuvent-ils vraiment venir inquiéter les américains ? Ils oscillent mais la barre des 8 points reste élusive. Huertas a déjà délivré 13 passes décisives (contre 11 pour toute l’équipe des USA) mais le Brésil ne reviendra pas. LeBron James, avec 30 points (dont 22 dans la peinture) s’est assuré qu’il n’y aurait pas de crime de lèse majesté (et oui, il reste le King).

Team USA se sort donc du piège brésilien sur le score de 80-69, une marge raisonnable mais qui ne donne pas à fanfaronner non plus. Durant (11 points) et Paul (10 points) ont été les deux officiers de James mais c’est surtout sur son accès de défense en milieu de match que Team USA a construit son succès.

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