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Pour ESPN, Steve Nash raconte les coulisses de son transfert

Dans un long entretien accordé à la chaîne sportive américaine, Steve Nash revient sur les quatre (très) longs jours qui ont débouché sur son arrivée aux Lakers, sa cohabitation avec Kobe Bryant et les raisons de son choix.

Passionnant.

Chez les Colangelo, la famille n’est ni émolliente ni galvaudée. Sacro-sainte, elle jouit dans la cour de la parenté d’une aura particulière. Quand Bryan Colangelo, fils de Jerry, ancien mentor de Steve Nash à Phoenix, pardonne la volte-face de son « ami » canadien en invoquant la compréhension du choix familial, difficile de douter de sa sincérité.

« Nous avions la meilleure offre pour Steve mais je ne peux pas le blâmer d’avoir donné priorité à sa famille », assure le GM des Raptors à nos confrères de ESPN.com.

« Si j’ai blessé des supporters, j’en accepte le châtiment »

Sur ESPN, le double MVP revient sur ce choix, et sans surprise, le quintuple meilleur passeur de la ligue met en avant la proximité avec ses enfants pour justifier l’impensable, « je n’aurais jamais, mais alors jamais de chez jamais porter un jour le maillot des Lakers. » Les fans des Suns non plus, certains en brûlant même son maillot en public.

«Au départ j’ai été déçu que Phoenix veuille prendre une autre direction, mais j’ai vite été excité par la perspective de vivre une nouvelle aventure », confie Nash. « Si j’ai fait mal aux fans de Phoenix, j’accepterais le châtiment qu’ils m’infligeront. Mais les premières personnes que je ne dois pas décevoir, ce sont mes enfants. Jouer aux Lakers me permet de les voir quatre fois par mois et non pas trois fois par an. Après un entraînement ou pendant un jour de repos, je peux prendre l’avion, aller les chercher à l’école et passer la soirée avec eux. Cela n’a pas de prix »

Des propos confirmés par son agent Bill Duffy, qui a dû user de son expérience et de sa psychologie pour persuader le propriétaire des Suns Robert Sarver d’échanger son icône avec l’ennemi juré.

« Pour Steve, être le plus proche possible de ses enfants était la priorité à partir du moment où les Lakers se sont positionnés. Pouvoir en plus jouer pour le titre et gagner 27 millions sur les trois prochaines années est un joli bonus, mais ce n’était pas l’essentiel. Si les Suns lui avaient offerts 10 millions sur trois ans, il serait resté. Mais on comprend la position de la franchise, qui veut reconstruire. »

1er juillet

Quand ses cousins en Angleterre le comparent à Sol Campbell, ancien défenseur de Tottenham, son équipe favorite, parti chez l’archi-rival Arsenal, Nash serre les dents et encaisse. Il sait qu’il a pris la bonne décision, aussi étranger lui paraisse-t-elle encore, une semaine plus tard. Quelques jours avant le premier appel de Mitch Kupchak à Bill Duffy, une quinzaine de minutes après minuit le 1er juillet, Nash n’avait-il pas déclaré sur une radio qu’il serait « très difficile de jouer un jour pour les Lakers » ? « Les médias ont monté ça en sauce », explique Duffy au General Manager angelino quand ce dernier justifie son appel d’un mystérieux « je devais appeler de toutes façons. »

2 juillet

La discussion n’ira guère plus loin. Le lendemain, le 2 juillet, quand Kupchak rappelle pour s’enquérir des avancements de la situation, Duffy interpelle son interlocuteur : « Mitch, tu es vraiment sérieux ? Car Steve adorerait jouer sur la côte ouest. »

A la fin de la journée, Kupchak disposait de l’accord des Buss pour un contrat de trois ans. La donne venait de changer. La veille, les Knicks et les Raptors avaient rivalisé de traitement Very VIP pour séduire le presque quadragénaire, avec notamment pour New York une soirée sur le yacht de James Dolan en compagnie de Melo.

« Le 2 juillet au matin, je pensais vraiment que ça se jouerait entre ces deux équipes là. Jouer à New York a toujours été une volonté profonde, et revenir chez moi à Toronto un rêve », avoue aujourd’hui Nash.

Le jour même, après la confirmation de Kupchak, Duffy demande au GM d’organiser une conversation téléphonique entre Kobe et son client. La discussion achève de convaincre les deux que malgré les différends, « on peut s’aider mutuellement » assure Nash.

4 juillet

Deux jours plus tard, le sign and trade était validé et acté après encore 48 heures de tourments. Sarver a craqué sous la pression affective et Dragic est revenu au bercail. Voilà l’histoire d’une arrivée aussi inattendue qu’historique.

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