A la demande insistante de Boris Diaw et Tony Parker, les deux patrons du groupe, l’équipe de France est de retour à l’INSEP pour préparer une compétition internationale. Cette fois ce sont les Jeux olympiques, une première pour tous les appelés.
Devant un impressionnant parterre médiatique, Patrick Beesley (directeur de l’équipe de France) et Vincent Collet (coach) ont justifié le choix de ce stage programmé en pleine finale NBA et avant la finale du championnat de France. Mais aussi évoqué l’état de forme des troupes et le suivi médical nécessaire avant les choses sérieuses. Voici ce qu’il faut retenir de cette conférence de presse :
- Ali Traoré est blessé au genou gauche, et indisponible jusqu’à nouvel ordre.
- Rodrigue Beaubois et Ian Mahinmi sont forfaits ; Boris Diaw et Nicolas Batum devront attendre d’avoir un contrat en NBA pour régler le problème des assurances.
- Ce stage à l’Insep se termine samedi et a deux objectifs : réathlétiser les joueurs et opérer des tests médicaux.
- Mardi 19 juin, l’équipe décolle pour Pau et le deuxième stage. La reprise des entraînements est programmée pour le lendemain.
- Les joueurs sont fatigués, notamment Flo Pietrus, éreinté physiquement et mentalement. Le Valencien est arrivé mercredi soir et n’a fait aucune opposition lors de l’entraînement très léger de ce jeudi.
- D’après Fabrice Gautier, qui a traité Joakim Noah ces trois derniers jours, le retour de Jooks n’est qu’une question de temps. Collet s’est dit « très optimiste » et a évoqué une indisponibilité de trois semaines.
- Vincent Collet peut cette année compter sur des marqueurs de fatigue, utilisés par le staff médical. « Je peux connaître l’état de fatigue de chacun dans le détail », se félicite le coach.
- Le 4 juillet en arrivant à Orléans pour la 3e phase de la préparation, le staff repassera tous les joueurs au marqueur. « Cela sera intéressant de voir l’évolution et comme on aura plus de matches et moins d’entraînement, ça me permettra de gérer le repos à travers les temps de jeu. »
- Le CNOSF pense à interdire Twitter et Facebook pour les athlètes français présents au village olympique. « Quand tu arrives au village olympique, noyé dans les 11 000 autres athlètes, tu n’est plus qu’un numéro. Tu es coupé du monde. Et si Twitter et Facebook sont interdits, ça sera difficile pour les gars. Les JO, c’est un autre monde, faut s’y préparer », a commenté Jean-Pierre de Vincenzi (DTN et DG de la FFBB).