Softs les Pacers ? C’est ce qu’a dit Larry Bird après le Game 5. Logiquement, ses joueurs ont acquiescé.
Mais le Hall of Famer était-il sincère ? Ce n’est pas ce que pense LeBron James.
« Il essaye juste de les motiver. C’est tout. C’est tout ce que c’est, annonce le MVP. Il sait que son équipe n’est pas soft. Mais avec eux, avec le dos au mur, il sait ce qu’il fait. Il n’est pas le dirigeant de l’année pour rien. »
Larry Bird est-il en train de reprendre le flambeau de Phil Jackson dans le domaine de la motivation par voie de presse ? La théorie de James n’est en tout cas pas absurde.
Car de la dureté, les Pacers n’en manquent pas selon Erik Spoelstra. Le coach du Heat en a même assez de voir ses deux stars prises pour cible.
« En neuf matches maintenant, il y a eu plus d’une douzaine de grosses fautes au visage, certaines façon tomahawk, certaines qui ont provoqué des saignements. La ligue n’a pas de problème avec ça donc on n’a pas de problème avec ça. On va se concentrer sur ce qu’on peut contrôler. »
Les 9 matches dont Spo’ parle, ce sont ceux joués en saison régulière et en playoffs contre Indiana. LeBron James pointe notamment du doigt Tyler Hansbrough, qui serait selon lui un récidiviste.
Malgré tout, c’est le Heat qui est diminué par les suspensions. Mais pour Dwyane Wade, Dexter Pittman et Udonis Haslem ne font que payer le fait d’avoir exprimé leur frustration en réponse aux attaques adverses.
« Lorsque vous sentez qu’un mec s’en prend à un de vos coéquipiers, votre première réaction est de vouloir leur faire payer, vous voulez vous venger », explique Flash. « Comme vous pouvez le voir, ça ne marche pas toujours. C’est toujours le deuxième qui a des problèmes. »
Softs ou pas, les Pacers sont dos au mur. On verra cette nuit si les mots de Larry Bird ont eu un effet positif.