Hier soir, les Sixers ont inscrit 42 points dans la raquette de Boston. Les Celtics ? seulement 16 !
Pourquoi une telle différence ? Parce que Philadelphie attend ses adversaires sous le cercle. Une stratégie possible grâce à l’inefficacité de Ray Allen, blessé.
Les hommes de Doug Collins ne changent pas sur les écrans qui libèrent le shooteur. Un pari pour pas affaiblir leur raquette.
Laisser l’espace à Ray Allen pour contrôler la raquette
D’ordinaire, les mouvements incessants de Ray Allen et les écrans de ses coéquipiers déstabilisent les défenses. Les intérieurs sont obligés de sortir pour couvrir le shooteur et cela provoque des duels avantageux pour Kevin Garnett ou Brandon Bass dessous.
Hier, les intérieurs du Massachusetts n’ont pas eu ces opportunités car les Sixers ont avant tout voulu protéger leur raquette. Pour cela, ils ont donc décidé que le défenseur direct de « Sugar Ray » se débrouillerait seul pour ne pas déstabiliser la raquette. Elton Brand ou Spencer Hawes ne font donc aucun effort pour venir le gêner. Ou bien au tout dernier moment, quand il est sur le point de tirer.
Sans Ray Allen, les Celtics sont-ils inoffensifs ?
Privés d’Avery Bradley, qui étirait les défenses par ses coupes, et de l’efficacité de Ray Allen, qui tourne à 26% de réussite à trois points sur la série (7/27), Boston doit faire face à des défenses regroupées contre lesquelles il est difficile de s’approcher du cercle. Les rares réussites de l’arrière ne changent pas la donne.
Bloqués à l’extérieur, Rajon Rondo, Kevin Garnett et Paul Pierce perdent en efficacité et l’attaque des Celtics devient extrêmement limitée. Et, dans cette configuration, tout est possible lors du match 7.