En 24 saisons passées à coacher sur les bancs de la ligue, George Karl en a connu des vertes et des pas mûres mais cette saison gardera un goût particulier.
A 61 ans, la maturité, mais aussi son combat gagné contre la maladie, jouent un rôle dans sa sérénité mais on sent vraiment que le coach des Nuggets a pris plaisir, malgré le lockout, à guider ce jeune groupe jusqu’aux portes du second tour des playoffs.
« C’était appréciable car nous avions suffisamment de profondeur pour pallier les problèmes de fatigue et de blessures. La proximité entre le staff et les joueurs nous a permis de survivre tout au long de la saison. »
Malgré l’élimination, Karl part donc en vacances déçu mais le cœur léger. Son équipe, il l’aime telle qu’elle est aujourd’hui et il souhaiterait d’ailleurs repartir avec le même effectif la saison prochaine ce qui est déjà une victoire selon lui.
« Je n’ai pas le souvenir d’une saison où nous avons été aussi heureux de savoir que nous allions conserver le même groupe. Quant à nos free agents, je crois vraiment que le staff parviendra à les prolonger. »
Heureux certes, George Karl n’en est pas devenu aveugle pour autant et il a déjà une idée précise des domaines dans lesquels son équipe doit évoluer.
« J’aimerais que nos intérieurs deviennent un peu plus physiques et un peu plus orientés sur les rebonds. Et offensivement, nos extérieurs doivent passer plus de temps à travailler leur shoot à 3-points. En règle générale, nous devons nous engager à devenir meilleurs. On ne peut pas se satisfaire d’une élimination au premier tour même si nous avons bien joué. »
Après des vacances bien méritées, on compte sur le coach aux 1 074 victoires en carrière pour remettre tout ce petit beau monde au travail très rapidement.