Power rankings : l'Ouest a repris le pouvoir • Basket USA

Leaders de notre dernier baromètre NBA, Chicago et Miami ont vécu 15 jours compliqués, et sans surprise, ils laissent leurs premières places à OKC et San Antonio.
A trois semaines de la fin de la saison régulière et 12-15 matches de la fin, voici notre Top 16 de la NBA.

1- OKC (40-12)

Difficile de trouver des défauts au Thunder qui vient de gagner, dans la même semaine, face à Miami, les Lakers et les Bulls. Le tandem Durant-Westbrook n’a jamais été aussi fort, et le duo Ibaka-Perkins est toujours là pour faire le sale boulot. Le retour de Thabo Sefolosha et l’arrivée de Derek Fisher ne sont pas étrangers à cette impression de puissance et de maîtrise qui se dégage de l’équipe.

2- San Antonio (36-14)

Les Spurs ne peuvent plus se cacher ! En recrutant Stephen Jackson, Patty Mills et Boris Diaw, les coéquipiers de Tony Parker ont affiché leurs ambitions : ils joueront le titre encore cette saison. La gestion de l’effectif par Gregg Popovich est remarquable, et même lorsqu’un membre du Big Three est absent, l’équipe tourne comme une horloge.

3 Chicago (42-12)

Sur le papier, les Bulls sont numéro 1 de la ligue avec un très beau bilan : 78% de victoires. Mais l’absence de Derrick Rose (20 matches manqués !) commence à peser, et on ressent moins cette force collective qui s’en dégageait. En 15 jours, Chicago a perdu face à Portland et Denver, et battu difficilement Toronto.

4- Miami (37-14)

Le Heat n’a pas réglé ses problèmes à l’extérieur, et il vient de perdre trois fois loin de ses bases en une semaine. LeBron James est moins bien (coup à la tête, coude douloureux, doigt luxé), et c’est tout le Heat qui tousse. L’arrivée de Ronny Turiaf est un bon point mais elle ne comblera pas le déficit de points dans la raquette. Au final, le Heat 2012 ressemble à celui de 2011 mais les adversaires se sont renforcés.

5- Boston (30-22)

Depuis le All-Star game, et malgré une tonne de malheurs (O’Neal, Wilcox, Piétrus, Allen…), les Celtics jouent leur meilleur basket. C’est souvent à l’arrache et au métier, mais ça leur a permis de s’emparer de la tête de la division Atlantic. Outre la régularité de Rajon Rondo, l’éclosion d’Avery Bradley et la forme olympique de Kevin Garnett au poste de pivot sont les deux points à retenir.

6- LA Lakers (33-20)

Même si Kobe Bryant n’a jamais été aussi maladroit depuis son année rookie, son esprit de compétition lui permet encore de faire la décision. A ses côtés, Andrew Bynum a franchi un palier, mais il doit encore gagner en maturité. Entre les deux, Pau Gasol fait son boulot comme il peut. L’arrivée de Ramon Sessions est un plus, mais l’expérience et le leadership de Derek Fisher sont irremplaçables.

7- Orlando (32-21)

Cette équipe vit et meurt par le tir à 3-points. Quand ça rentre, elle peut battre n’importe qui. Quand ça ne rentre pas, elle peut perdre contre n’importe qui… Le Magic n’a rien changé à son effectif, et Dwight Howard s’est engagé à rester l’année prochaine. D12 sait que son équipe est trop juste pour aller chercher le titre, mais assez bonne pour jouer les poil-à-gratter de la côte Est.

8- Indiana (31-21)

Les Pacers ont encore réussi un joli coup en signant Leandro Barbosa, mais ils restent trop irréguliers. Capables de perdre face aux Nets et de prendre une déculottée face au Heat, ils peuvent aussi tenir tête aux Spurs et gagner à Houston. Clairement, aucune équipe de l’Es ne voudra les affronter tant l’effectif est costaud et riche. Mais ça manque d’un leader d’expérience.

9- LA Clippers (31-21)

5 victoires de suite. Une première pour les Clippers depuis 2006. C’est comme ça que l’équipe a répondu aux rumeurs de départ de Vinny Del Negro. Ça coïncide aussi avec le retour sur le banc de Chauncey Billups, véritable tampon entre le coach et les joueurs. On le répète depuis le début de la saison : les Clippers ont un sublime effectif, surchargé à tous les postes. Il ne manque pas grand chose pour s’inviter dans le Top 5.

10- Atlanta (31-23)

Joe Johnson et Josh Smith jouant leur meilleur basket, les Hawks ont eu un très bon passage en mars. Le souci, c’est cette irrégularité chronique, et cette faillite aux postes 1 et 5. Jeff Teague est trop tendre, et Al Horford manque énormément. Comme d’habitude, Atlanta finira 5ème. Et comme d’habitude, ils ne passeront pas le premier tour. On exagère, à peine…

11- Dallas (30-23)

Est-on dur avec le champion ? Franchement, on sent, dans l’attitude, qu’il y a du mieux et une vraie prise de conscience, mais ça reste fragile. La raison est simple : Tyson Chandler n’est plus là. Conséquence, lorsque l’attaque bafouille, la défense ne peut pas compenser. Et puis il y a le poids des ans (Kidd, Dirk et Terry) ou le mental (Odom) qui jouent des tours.

12- Denver (29-24)

Beaucoup de malheurs aux Nuggets mais l’effectif est si riche que George Karl parvient à maintenir l’équipe dans le Top 8 à l’Ouest. Davantage encore que les années précédentes, la lutte s’annonce passionnante et derrière OKC et San Antonio, les équipes classées de 3 à 10 se tiennent en 6 victoires ! Les Nuggets ont perdu gros avec Nene Hilario, mais ils ont récupéré Wilson Chandler et Javale McGee, et ils apparaissent comme un outsider pour le titre. Comme les Grizzlies l’an passé.

13- Philadelphia (29-23)

Les Sixers sont rentrés dans le rang, et ils en ont même perdu leur place de leader de la division Atlantic. Le collectif est toujours le point fort de l’équipe, et il leur permet d’éviter les gros trous d’air. Mais il manque une étincelle ou un scoreur régulier à 20-25 points pour franchir un cap.

14- Memphis (28-22)

Enfin au complet, les Grizzlies peuvent rééditer l’exploit de la saison passée en poussant le Thunder à une 7ème manche en demi-finale de conférence. Mais Zach Randolph revient seulement de blessure, et il doit apprendre un nouveau rôle : 6ème homme. Le maillon faible : le poste de meneur remplaçant. L’expérience Arenas est pour l’instant un flop, et Jeremy Pargo n’a pas fait oublier Greivis Vasquez.

15- Phoenix (26-26)

On a préféré mettre les Suns plutôt que les Knicks. La blessure de Grant Hill nous semble moins préjudiciable que celles de Stoudemire et Lin. Même si New York n’a que Milwaukee comme adversaire pour la 8ème place qualificative, Phoenix nous a fait la meilleure impression sur les deux dernières semaines. Mais à l’Ouest, la lutte est terrible, et on n’est pas sûr que les exploits à la passe de Steve Nash suffisent pour aller en playoffs.

16- New York (27-26)

La prise de pouvoir de Mike Woodson a eu un effet immédiat, et les Knicks ont enfin pu montrer l’étendue de leur potentiel. Malheureusement, les blessures ont frappé coup sur coup deux joueurs majeurs : Amare Stoudemire et Jeremy Lin. L’équipe s’en remettra-t-elle, d’autant qu’ils pourraient manquer toute la fin de la saison régulière. Une situation qui va permettre à Carmelo Anthony de rejouer les go-to-guy comme à Denver.