Randy Foye : du cinq de départ au bout du banc

Le monde du foot professionnel chante le refrain à tout bout de champ : tout y va très vite, star un jour et au placard le lendemain ! Randy Foye tâte lui de la gonfle orange, mais le gimmick du ballon rond correspond parfaitement à sa nouvelle situation. Inutilisé par Del Negro à Indiana, l’arrière titulaire 48 heures avant a perdu son statut, et le temps de jeu qui va avec.

« C’est une situation difficile pour Randy, mais c’est un professionnel et il sait que je dois faire ce qu’il y a de mieux pour l’équipe. La priorité est d’être constant mais avec autant de gars ce n’est pas tout le temps facile. Je ne peux pas changer la rotation tous les soirs. Contre les Pacers, je n’ai pas trouvé de temps de jeu pour lui, mais la prochaine fois ça sera peut-être différent », commente le coach de Lob City

Dernier arrivé, Nick Young débutera dans le cinq désormais comme attendu. Même si Del Negro aime jouer avec trois arrières, pas sûr que Foye trouve sa place dans la nouvelle rotation des Clippers.

Titulaire depuis la blessure de Billups et payé 4,25 millions de dollars, l’ancienne star de Villanova est dans la dernière année de son contrat. Avec Bledsoe montant en puissance et meilleur défenseur que lui, le 7e choix de la draft 2006 peut maudire l’arrivée de l’ex-Wizard. Malgré sa maladresse, il a parfaitement rempli son rôle avec 9,2 points de moyenne et quelques shoots clutch. Del Negro ne dit pas autre chose, mais Young apporte une autre valeur ajoutée et Mo reste la première option en 2 ou en 1 en sortie de banc.

« Notre marge d’erreur est beaucoup plus mince », reconnaît le GM Neil Olshey, conscient que les nombreux changements n’ont pas aidé Del Negro à stabiliser ses lignes arrières.

« Il a débuté la saison en travaillant sur une paire Mo-Eric Gordon, puis c’est devenu Paul-Billups puis Paul-Foye et ça change encore. C’est difficile pour lui. »

Les poursuivants se font pressants derrière les Clippers, Memphis et Dallas en tête. Lob Angeles doit rapidement arrêter de laisser filer des matches en fin de match, « surtout contre des équipes en dessous de 50% », demande Olshey.