Incroyable mais vrai : la NBA a officiellement commencé à comptabiliser les contres lors de la saison 1973-1974. Il n’a donc fallu que quelques jours pour que le record en la matière soit établi et plus jamais battu jusqu’à aujourd’hui !
Voilà qui explique aussi l’absence d’un des maîtres de l’exercice en la personne de Wilt Chamberlain, qui avait notamment réussi un match de saison régulière à 23 contres en décembre 1968.
Pour rappel, pour qu’un contre soit validé, il faut que le défenseur ne touche évidemment que la sphère orange et que celle-ci soit considéré dans sa phase ascendante vers le cercle.
L’œuvre principale du Mont Elmore
C’est le pivot Elmore Smith, surnommé le « Mount Elmore » ou encore « Elmore the rejector » du haut de ses 213 centimètres, qui le détient toujours le record avec 17 contres réussis avec les Lakers de Los Angeles face à Portland le 28 octobre 1973.
Elmore Smith s’est offert le même jour le record du nombre de contres sur une mi-temps avec 11 « blocks », une victoire 111-98 et un triple-double avec 12 points et 16 rebonds pour accompagner Gail Goodrich et ses 49 points.
Il a terminé meilleur contreur de la ligue à l’issue de cette saison inaugurale avec une belle moyenne de 4.8 contres par match, la troisième meilleure de l’histoire derrière Mark Eaton (5.5 avec le Jazz d’Utah en 1984-1985) et Manute Bol (4.9 avec les Bullets de Washington en 1985-1986).
Ce dernier, plus grand joueur de l’histoire de la NBA avec 2,31m, complète le podium au classement du nombre de contres réussis sur un match en compagnie de Shaquille O’Neal avec 15 contres. Manute Bol y est arrivé deux fois sous le maillot des Bullets, face à Atlanta en janvier 1986 et Indiana en février 1987, le Shaq une fois (en novembre 1993 face à New Jersey).