Ancien pivot des Cavaliers cuvée fin 80, le flegmatique Brad Daugherty a une opinion tranchée sur la valeur de l’équipe actuelle, qui a déjà fait mieux que sa génération en rejoignant une fois les Finals (en 2007).
Pour Daugherty, ses Cavs battraient la version actuelle de LeBron and co, et il expose ses arguments.
Basket USA se devait de vous relayer l’info, les « vétérans » (de nôtre âge donc, en tout cas du mien) auront sûrement à redire dans les commentaires.
Ecrivant sur ESPN Media Zone Water Cooler, Daugherty, aujourd’hui analyste pour ESPN Nascar, a été clair:
“Cela serait difficile de contenir LeBron, et c’est comparable aux problèmes que nous avions avec Michael Jordan. LeBron continue à ameliorer son shoot longue distance, en pouvant les reussir à 5-6 mètres, et c’est ça qui fait la difference en lui pour être le joueur qu’il est aujourd’hui comparé à celui d’il y a trois ans.
Si ont les jouait et qu’il commençait à mettre des shootsà 6 mètres, il serait un problème Mais je pense qu’on aurait pu changer certains de ces shoots, on aurait pu lancer un ou deux supers défenseurs sur lui. Larry Nance pourrait le garder en dehors du perimètre, il savait faire ça avec les ailiers ou ailers forts, et Hot Rod Williams était un excellent défenseur. Quand tu les passais pour aller vers le panier, c’etait pas fini parce qu’ils pouvaient toujours venir de derrière et te contrer.”
Pour les plus jeunes, on rappellera que Brad Daugherty a été n°1 de la draft en 1986 et qu’il a vu sa carrière s’arrêter prématurément en raison d’un problème de dos. Voilà pour les présentations, on poursuit son analyse.
Il pense que lui et Mark Price aurait donné du fil à retordre aux Cavs actuels, avec leur pick-and-roll, lequels auraient attiré Zydrunas Ilgauskas plus loin du panier.
Surtout, pour Daugerty, le facteur X se nomme Ron Harper.
“Ron était un adversaire très, très difficile pour n’importe qui. Demandez à Michael Jordan. Ron était très dur à bouger et à defendre avec le ballon. Il était un bon rebondeur et pouvait marquer dans des angles différents, en dehors ou à l’interieur de la raquette. LeBron crée toutes sortes de problemes pour tous ceux qui défendent sur lui, mais je pense qu’ avec notre équipe, surtout celle avec Ron, ils n’auraient pas su arrêter notre attaque. On aurait été trop efficaces.«