Richard Jefferson : « c’est plus facile d’être constant quand les gars se connaissent »

Lockout oblige, la cuvée 2012 de l’annuel Rodeo Road Trip a du retour. Mais les San Antonio Spurs ont du coffre. Et surtout de la bouteille. Comme le bon pinard cher à Gregg Popovich, cette équipe vieillit bien. Ses neuf victoires consécutives avant l’affrontement de samedi contre Lob Angeles, symbolisent sa force collective.

« Notre collectif est vraiment très bon, notre banc aussi. On a sept ou huit joueurs à plus de 7 points de moyenne (9 en réalité). C’est une grande force, à condition que tout le monde ait la bonne mentalité, ce qui est le cas ici », nous explique Richard Jefferson dans le vestiaire du Staples, une heure avant le choc des Anges.

Pour sa troisième saison avec les quadruples champions NBA, le double finaliste NBA avec les Nets score encore moins que lors des deux premières campagnes. L’ailier titulaire est sous la barre des 10 points, mais lui n’en a cure.

Ses stats, il s’en tape le popotin, l’ex-Wildcat d’Arizona. Il ne parle qu’en « nous ». Et pour avoir passé 7 ans dans le New Jersey, il connaît les vertus de la stabilité.

« Ce groupe a la même base depuis tellement longtemps. Manu, Tony et Tim jouent ensemble depuis presque 10 ans. Detroit a aussi connu ça, ils ont eu quasi le même cinq majeur pendant cinq ans et ça les a fait gagner. C’est pareil ici. C’est plus facile d’être constant quand les gars se connaissent par coeur et comprennent les objectifs », assure l’ancien All Star.

Manu Ginobili de retour, Tony Parker en grande forme et Tim Duncan décisif depuis le début du road trip, les Spurs tournent à plein régime après un premier mois de compétition plus délicat. Pour Jefferson, cette montée en régime n’est pas l’apanage de sa bande.

« Toutes les équipes sont en progrès, au fur et à mesure que la saison avance, ça ira mieux pour chacun, c’est normal », analyse le natif de Los Angeles.