Seul joueur de l’histoire avec Oscar Robertson, Michael Jordan et LeBron James à avoir terminé sa saison de rookie avec plus de 20 points, 5 rebonds et 5 passes de moyenne, Tyreke Evans a connu un début de saison très difficile.
Tout comme DeMarcus Cousins, les deux hommes ne s’entendaient plus avec leur coach et cela se ressentait sur le terrain. L’intérieur ayant même été suspendu un match après avoir (soi-disant) demandé son transfert.
Mais depuis le 5 janvier, les choses ont changé. Paul Westphal a été viré et remplacé par son assistant Keith Smart.
Bilan, deux victoires en quatre matches (contre 2v-5d pour Westphal) et deux stars qui retrouvent leur jeu comme en témoignent leurs statistiques sur ces deux courtes périodes.
Tyreke Evans
Avant : 7 matches ; 32.6min ;14.3pts ; 3.2rbds ; 3pds ; 0.9int
Après : 4 matches ; 39min ; 24.5pts ; 6.3rbds ; 4.5pds ; 2int
DeMarcus Cousins
Avant : 6 matches ; 26.3min ; 13.7pts à 38.5% ; 9.3rbds ; 1.7cts
Après : 4 matches ; 30.8min ; 18.3pts à 51.9% ; 13.5rbds ; 1.8cts
Première bonne nouvelle pour les Kings, Tyreke Evans est repassé au-dessus des 20 points de moyenne.
Sachant que Sacramento s’est imposé dans 4 des cinq matches où leur combo-guard a dépassé les 20 points, ce n’est pas négligeable.
Mais pour Evans, le changement le plus important ne se trouve pas dans leurs stats mais bien dans leur attitude. Notamment celle de Cousins que beaucoup considèrent comme capricieux et lunatique.
« Etonnamment, c’est un homme différent maintenant. Il ne conteste plus, même auprès des arbitres. Il est juste là pour jouer au basket, » confirme Evans. « Nous voulons tout ce qu’il y a de mieux pour lui. Nous savons à quel point il veut gagner. Avec le changement de coach et tout ça, je ne sais pas, quelque chose a changé. Je suis content pour lui. Il fait du bon travail. »
Un changement certainement dû à l’approche de Keith Smart qui, bien que présent depuis le début de la saison comme assistant, a préféré faire table rase des événements passés.
« Il n’a eu aucun problème avec moi jusqu’ici donc la seule chose sur laquelle je me concentre c’est le présent et pas ce qui a pu arriver ou ce que j’ai pu entendre. Je vais le coacher comme si on ne se connaissait pas. Je ne regarderais pas en arrière. »
En plus de fonctionner jusqu’ici, la méthode Smart (ça ne s’invente pas) semble également se répercuter sur le reste de l’équipe.