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La saison pas ordinaire d’un joueur ordinaire

Pour Shavlik Randolph, la saison passée n’a pas été de tout repos.

Entre le training camp de Miami, un centre de réhabilitation au Colorado, et une fin de saison tragique à Porto Rico, Basket USA vous rapporte le parcours atypique d’un journeyman NBA typique.

La folie Miami

Tout commence pour Shavlik Randolph quand il intègre le roster du training camp de Miami en début de saison dernière. L’été a été chargé. LeBron a monopolisé l’attention : Miami a chanté son nom quand son maillot brûlait dans l’Ohio. Bref, les médias se jettent comme des morts de faim sur le nouveau trio majeur de la ligue : Wade – Bosh – James.

Dans ce chaos médiatique, Pat Riley et Erik Spoelstra ont cependant pris soin de préserver l’essentiel. Isolés sur le camp de la base aérienne de Florida, les nouveaux Amigos viennent réviser leurs gammes. Et les sessions d’entrainement de ce Heat, crû 2011, ne sont pas piquées des hannetons. Notre humble héros qui a connu le gratin du basket niveau lycée (Mc Donald All American) et niveau universitaire (ancien Dukie) ne s’en remet toujours pas.

« C’était le camp d’entraînement le plus dur de ma carrière, raconte-t-il sur CBS. LeBron, D.Wade et Bosh sont les trois joueurs les plus travailleurs que je n’ai jamais connus. Ils se rentraient dedans aux entraînements comme s’ils étaient ennemis. Tout le monde leur taille des costards dans la presse, mais ils sont probablement les joueurs les plus talentueux que j’ai rencontrés et ils s’entraînent vraiment très dur. »

Et, Randolph, parce qu’il évolue à l’aile s’est rendu tout particulièrement compte de ce qu’était le phénomène LeBron James. Depuis déchu de son trône par nombres de spécialistes (et à juste titre) aux vues de ses performances piteuses dans les dernières finales, James n’a cependant pas fini d’étonner les foules.

« Le seul adjectif pour qualifier LeBron est surpuissant. Sa palette de talents est incroyable. J’avais déjà joué contre lui avant, mais à ce camp, j’ai finalement compris toute la signification du mot ‘witness’ qui lui était associé. Car on ne peut bien se rendre compte de qui il est  sur un terrain avant de l’avoir vu. Ce mec est le plus rapide, le plus costaud, le plus athlétique à chaque fois qu’il entre sur le parquet. Il est « irrésistiblement dominant. » Et il travaille dur, sur son corps, sur son jeu. »

Le Colorado avec un « grizzly »

Après que le Heat l’a remercié pour son aimable participation – leur besoin en intérieurs costauds et proches du cercle ayant eu raison de sa candidature, l’ami Shavlik s’en est allé du côté de Portland pour essayer de récupérer un strapontin NBA. Mais là encore, il se fait barboter sa place. C’est le Kiwi Sean Marks qui l’emporte.

Randolph décide alors, à 27 ans, de mettre toutes les chances de son côté. Avec un problème récurrent à la hanche qui le tracassait, Shavlik se met en route pour Vail, dans les Rocheuses, pour se faire opérer et remettre son corps en pleine forme.

C’est là qu’il rencontre un grizzly que l’on voit rarement sortir de sa tanière : le bon Greg Oden des Blazers. Mais si, vous savez, cet ancien numéro 1 de draft 2007 (devant KD d’OKC). Et Shavlik de nous affirmer que la bête se porte bien dans ce silence radio que l’ancien Buckeye d’Ohio State a trouvé de garder après tant de blessures. Une photo prise à l’occasion atteste les dires de Randolph car on y voit un Greg Oden tout sourire malgré les béquilles qui le tenaient debout.

« Il était très optimiste et enjoué. Je pense qu’il a un énorme poids sur les épaules. Mais il est excité à l’idée de revenir au jeu. Je voyais dans son regard qu’il se sentait revigoré après son opération [microfracture du genou gauche]. Mon mauvais pressentiment va plutôt vers ses futurs adversaires quand il reviendra sur les parquets. Il est tellement costaud. Et il sait désormais ce qu’il veut. »

Lueur et malheurs sous les tropiques

Continuant son périple, Shavlik Randolph devait maintenant trouver un employeur mais surtout une équipe dans laquelle il obtiendrait du temps de jeu. C’est dans la ligue de Port Rico que l’opportunité se présentera. En avril, Randolph signe au Gallitos de Isabela. Et en 27 matchs, il cumule 18 points et 12 rebonds de moyenne, glanant au passage le titre d’ « import de l’année. »

Sous-coté selon lui, le niveau de jeu de l’île tropicale lui a surtout permis de retrouver des sensations. Sans jamais avoir été une véritable star dans les équipes qu’il a fréquentées, Randolph n’en reste pas moins un joueur qui, du temps du lycée, avait battu le record de points marqués de son école. Un record qui tenait depuis l’époque d’un certain Pete Maravich…

A nouveau bien dans son corps, et bien dans son basket, Randolph a comme tout le monde (du basket) été choqué par la mort soudaine de Robert Traylor. Evoluant au sein des Vaqueros de Bayamon, l’ancien ailier fort des Bucks et des Cavs notamment, s’est éteint après une crise cardiaque dans son appartement.

« J’ai joué contre lui la semaine où cela est arrivé. Je ne l’avais jamais rencontré auparavant. J’ai défendu contre lui, il a défendu contre moi, la semaine avant que cela arrive. Il était vraiment sympa, un mec bien. Il ne pouvait pas être plus fair-play et courtois sur le terrain. Quand c’est arrivé, toutes les équipes, les joueurs, les fans ont montré énormément de respect. C’était incroyable. Ils ont retiré son maillot, ont amené toute sa famille et ont organisé une présentation d’une heure. Ils ont monté son maillot au plafond avec des photos qui défilaient en même temps. C’était extrêmement touchant. Je ne pense pas qu’il y avait un seul œil sec dans le gymnase. »

La Chine ou l’Europe ?

Après cette année bien chargée, Shavlik Randolph est revenu au pays, en Caroline du Nord, pour se ressourcer. Mais peut-être bien pour mieux repartir. Car désormais en grande discussion avec des équipes d’Europe et de Chine, il pourrait bien décider de continuer son tour du monde.

« Il est crucial pour moi de jouer cette saison. Je veux trouver une situation dans laquelle j’aurais du temps de jeu. C’est la chose la plus importante pour moi. Le jeu me manque. Certes, mon but ultime est de jouer en NBA, mais d’abord et avant tout, je veux jouer. Et il est probablement dans mon intérêt de jouer à l’étranger car il y a pas mal d’incertitudes ici. Et puis, le basket est comme ça, c’est en jouant que l’on devient meilleur. »

 

 

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