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Un titre pour valider la saison historique d’Oklahoma City

NBA – Le meilleur bilan de la saison régulière, le meilleur marqueur, le MVP… Oklahoma City a réalisé une saison historique, couronnée donc par cette victoire dans le Game 7.

ThunderC’est fait. Le Thunder est champion NBA à l’issue du Game 7 des Finals face aux Pacers. Ce fut dur puisqu’il a fallu aller jusqu’au dernier match de la saison mais, au fond, c’est un train qui arrive à l’heure, tant la franchise d’Oklahoma City a survolé la saison.

L’équipe avait remporté 68 matches en saison régulière, avec un écart moyen historique, avant donc de remporter le titre, pour terminer cet exercice 2024/25 avec 84 victoires. Seuls les Warriors en 2016 (88) et les Bulls en 1996 (87) ont fait mieux, en sachant que les seconds ont été champions NBA, pas les premiers.

« Ils se comportent et se battent comme des champions », assure Mark Daigneault sur son groupe. « Ils se soutiennent et veulent le succès des uns et des autres, ce qui est rare dans le sport professionnel. Je l’ai déjà dit plusieurs fois et je vais le refaire encore une fois. C’est une équipe qui n’est pas comme les autres et maintenant, ce sont des champions. » 

« On avait l’impression d’être de simples enfants qui jouaient au basket »

Des champions avec la manière donc, puisque si les Pacers avaient déjoué les pronostics, le Thunder, lui, a assumé son statut de favori, malgré sa jeunesse, avec Shai Gilgeous-Alexander, élu MVP de la saison régulière et meilleur marqueur.

« C’était fort », glisse le MVP des Finals 2025 sur le style de l’équipe. « Mais le plus impressionnant, c’est le groupe. On était soudé, sur et en dehors du terrain, on s’est beaucoup amusé, ce qui rend les choses plus simples. On avait l’impression d’être de simples enfants qui jouaient au basket. C’était tellement agréable. Tous les trophées et récompenses ne se rapprochent pas de la satisfaction de gagner avec ses frères, de vouloir qu’ils réussissent autant que soi-même. C’est ça le plus fort. J’ai vécu une expérience unique dans une vie. Je ne les oubliera pas, ils ne m’oublieront pas. »  

Comme toujours, c’est toute la franchise qui est sacrée, et pas seulement l’effectif et le coach qui sont sur le terrain. Car il ne faut pas oublier l’architecte de cette équipe, Sam Presti, lui aussi décoré cette saison avec le trophée de dirigeant de l’année. Du sol au plafond, le Thunder a dominé.

« Je suis tellement heureux pour eux », indique « SGA » en évoquant Sam Presti et son coach Mark Daigneault. « Ils ont tellement travaillé en coulisses, ce qui ne se voit pas. Ils n’ont pas toujours le crédit qu’ils méritent. Ils ont été excellents pour construire un environnement gagnant. Ce n’est pas un hasard si on en est là, qu’on réussit et qu’on a grandi si vite. Ils ont fait un remarquable travail pour nous donner de l’espace afin d’être nous-mêmes. »

« Je suis impatient de voir le futur de cette équipe. C’est déjà un bon début, c’est sûr »

Shai Gilgeous-Alexander rappelle ensuite qu’il y a trois ans, quand Chet Holmgren s’est blessé avant même de jouer son premier match, Sam Presti avait échangé avec son groupe.

« Il a parlé du bruit qu’on allait prendre à cause de la blessure de Chet, en disant que notre destinée allait être ce qu’on allait en faire. Personne d’autre ne pouvait la contrôler », se souvient le Canadien. « Ce message est resté dans ma tête depuis, comme dans d’autres. On peut faire ce qu’on veut. » 

Maintenant qu’il est au sommet, le Thunder va devoir y rester. L’avantage, c’est que ce groupe est extrêmement jeune, le plus jeune sacré depuis 1977 même. Par conséquent, l’avenir s’annonce brillant à Oklahoma City.

« Je n’y ai pas encore pensé mais, oui, clairement, on a encore des progrès à faire », reconnaît Shai Gilgeous-Alexander, quelques minutes seulement après avoir gagné ce Game 7. « C’est ça qui est fun. Il y a tellement de joueurs de cette équipe qui peuvent encore être meilleurs. Peu sont dans leurs meilleures années, ni même proches de l’être. On a encore de la marge pour progresser, individuellement et collectivement. Je suis impatient de voir le futur de cette équipe. C’est déjà un bon début, c’est sûr, mais je suis excité. » 

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