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Entre larmes de détresse ou de joie, un Game 7 comme feu d’artifices d’émotions

NBA – Tyrese Haliburton, Jalen Williams, Aaron Nesmith ou même Clay Bennett, le propriétaire du Thunder, avaient tous une chose en commun cette nuit : leurs larmes.

game 7Ce Game 7 a bouclé cette saison sur un large éventail d’émotions. De la détresse de Tyrese Haliburton suite à sa blessure en premier quart-temps au bonheur de Jalen Williams quelques secondes avant le buzzer final. De la tristesse d’Aaron Nesmith dans les couloirs du Paycom Center au soulagement de Clay Bennett recevant le trophée Larry O’Brien des mains d’Adam Silver.

La détresse de Tyrese Haliburton

De toutes ses réactions dans ce Game 7, ce sont les larmes de Tyrese Haliburton, malgré la victoire du Thunder, qui resteront les plus marquantes. Les plus dures à voir également. Au sol pendant plusieurs minutes, la star des Pacers savait ce qu’il venait de lui arriver alors que le Thunder marquait de l’autre côté. Avant que tous ses coéquipiers et le staff ne viennent l’entourer, c’est Shai Gilgeous-Alexander qui est venu au chevet de son adversaire.

« Dans un moment pareil, j’avais le cœur lourd pour lui, » disait le MVP des Finals. « Je ne peux pas imaginer jouer le match le plus important de ma vie et le voir se dérober de la sorte. Ce n’est pas juste, mais parfois la compétition n’est pas juste. »

Âme de cette équipe d’Indiana, Tyrese Haliburton a trouvé le moyen de mettre cette tragédie personnelle au second plan pour pouvoir soutenir ses coéquipiers. Un vrai symbole de l’importance du collectif chez les Pacers.

« C’est simplement qui il est » expliquait T.J. McConnell après la défaite des siens. « Être victime d’une telle blessure et trouver le moyen de continuer à nous supporter alors qu’il ne pouvait plus jouer, ça en dit long sur le type de personne qu’il est. »

L’incrédulité de Jalen Williams

Second de Shai Gilgeous-Alexander, Jalen Williams a connu une première mi-temps difficile avant de poser son empreinte sur le match en deuxième mi-temps, en commençant par sa défense. Avant que Mark Daigneault ne le sorte à 35 secondes de la fin du Game 7 pour lui offrir une standing ovation du public et le serrer dans ses bras, Jalen Williams s’est dirigé vers la ligne de fond, secouant la tête et laissant échapper des larmes de joie.

« Je ne réalise toujours pas mais à ce moment précis, c’était un trop plein d’émotions. Il y a beaucoup de choses dont je ne parle pas en public mais dans cette dernière minute, beaucoup de choses sont remontées, » décrit-il. « Personne ne savait qui j’étais à la fac, et trois ans plus tard, je suis champion NBA en ayant un vrai rôle dans cette équipe. C’est dingue. Et juste quand je pensais à tout ça, j’ai fait la bêtise de regarder dans les tribunes et j’ai vu ma mère en larmes, et je n’ai pas pu retenir les miennes. »

Aaron Nesmith inconsolable

Une différence infime a séparé le Thunder des Pacers dans ces Finals. Dans les coulisses, il n’existait seulement qu’une porte au milieu d’un couloir pour séparer les zones et les vestiaires des deux équipes.

Côté Pacers, il y avait un silence de plomb après ce 20e Game 7 de l’histoire des Finals NBA. Un à un, les joueurs et le staff sortaient du vestiaire, certains avec les yeux rougis et le regard perdu. Après des semaines intenses de compétition, les voici sans rien et seul face à deux rudes pertes, celle de Tyrese Haliburton et celle du titre NBA.

Si Pascal Siakam a rendu hommage à ses coéquipiers, à la joie qu’il a retrouvé en jouant à leurs côtés depuis un an et demi, la tristesse d’Aaron Nesmith errant dans les coursives du Paycom Center était saisissante. Avec son short de match toujours sur lui et des claquettes qui avaient remplacé ses baskets, l’arrière a beaucoup pleuré.

C’est Kevin Pritchard, le président des Pacers, qui est venu le consoler pendant de longues minutes, suivi par son agent.

Côté Thunder, l’ambiance était évidemment bien différente. Les scènes de liesse des familles et amis des joueurs ont laissé place à celles des joueurs. Isaiah Hartenstein a cependant révélé une anecdote de la tentative de célébration de ce titre NBA.

Petit cours d’ouverture de bouteille de champagne

« Personne ne savait ouvrir une bouteille de champagne ! » rigole-t-il. « On a dû demander à AC (Alex Caruso) de nous expliquer comment faire. »

Quelques minutes plus tard, ce dernier a confirmé la version de son coéquipier en rentrant dans les détails.

« On n’a pas réussi à le faire tous ensemble jusqu’au troisième essai… Pourtant j’ai essayé de leur dire d’attendre tout le monde, mais certains n’ont pas pu retenir leur bouchon, » expliquait-il à moitié sérieusement. « On a eu besoin de deux ou trois essais pour qu’on soit tous sur la même longueur d’onde. Mais on a tout donné, on va se reposer, revenir la saison prochaine et essayer de gagner un autre titre pour pouvoir ouvrir les bouteilles de champagne ensemble du premier coup cette fois. On sera meilleur l’année prochaine ! »

Clay Bennett et OKC, enfin récompensés

Les dernières larmes de la soirée étaient celles de Clay Bennett. Le propriétaire du Thunder est souvent présenté comme la personne qui a enlevé les Sonics à Seattle, plutôt que celui qui a amené le Thunder à Oklahoma City. Encore aujourd’hui, ils sont nombreux à le pointer du doigt comme le responsable de ce déménagement, à juste titre.

Mais Clay Bennett est bien plus que ça. C’est lui qui est allé chercher Sam Presti à San Antonio pour en faire le plus jeune General Manager de l’histoire de la NBA. Comme le reste de la ligue, il pensait que Kevin Durant, Russell Westbrook et James Harden allaient amener ce premier titre au Thunder. Mais il aura fallu 13 saisons avant que le Thunder ne retrouve les NBA Finals, et cette fois, c’est la bonne !

Juste après le buzzer final, on pouvait voir toute l’émotion de Clay Bennett, tout son soulagement. Après des années de travail acharné à la tête de cette organisation, il pouvait enfin toucher du doigt le Graal doré qu’est le trophée Larry O’Brien.

Un Game 7 pour l’histoire

Que ce soit Shai Gilgeous-Alexander, Jalen Williams, ou encore Chet Holmgren, ils ont tous eu des moments d’affection et de reconnaissance pour la confiance que leur a donné Clay Bennett. Mark Daigneault, qui était l’entraîneur du OKC Blue, l’équipe de G-eague il y a neuf ans, a résumé tout ça en quelques mots.

« Depuis longtemps, cette organisation se donne à fond pour en arriver là. Monsieur Bennett est là depuis le début de cette aventure, Sam Presti également. Ces deux-là ont construit brique par brique une franchise de premier plan, » décrivait-il après le Game 7. « La vision qu’ils avaient et tout le travail réalisé pour nous mettre dans les meilleures conditions dès le début, c’est un détail non négligeable. »

À travers ces larmes de détresse, de tristesse, et de joie, la saison NBA 2024/25 a donc touché à sa fin. Merci pour les émotions.

Propos recueillis à Oklahoma City.

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