Depuis le début des hostilités entre Knicks et Celtics, les seconds dominent globalement les débats même s’ils sont menés 2-1, après leur victoire dans le Game 3 au Madison Square Garden. Mais dans le jeu, ils ont les commandes des rencontres et il a fallu deux comebacks, dans les deux premiers matches, pour que New York l’emporte.
Une des clés de cette série, que les chiffres ne confirment pas totalement pour autant, ce sont les ballons perdus. Les champions en titre perdent en moyenne 14.3 ballons, les Knicks un seul de moins. Néanmoins, les Celtics ont marqué plus de points (54) depuis le début de la série suite aux ballons perdus adverses que les Knicks (45).
« Pour quiconque, les ballons perdus en plein jeu permettent d’avoir des espaces, de marquer des paniers faciles, donc c’est important », rappelle Tom Thibodeau. « C’est un combat. C’est le défi pour chaque équipe de créer le plus possible de situations comme ça. On sait ce que ça offre à notre attaque, elle se nourrit de ça. »
Les Celtics, qui ont répondu avec autorité, n’ont perdu que 8 ballons dans le Game 3. « On n’a pas gâché trop de possessions », se réjouit Joe Mazzulla après cette troisième manche. « Je ne peux qu’insister sur le fait de ne pas donner le ballon à l’adversaire, pour qu’il joue la transition. »
Couper la respiration de l’autre
Les ballons perdus ont de lourdes conséquences. Quand on provoque des ballons perdus (en interceptant surtout), on limite les possessions de son adversaire et on s’ouvre des transitions faciles. Une pierre, deux coups : dans le même temps, on prive l’équipe adverse d’oxygène et on s’en donne.
« On a des joueurs qui peuvent conclure, shooter, aller au cercle donc oui, c’est à ce moment-là que la machine tourne le plus et le mieux. On a été capable de s’offrir des shoots faciles, des paniers faciles et tout le monde est impliqué offensivement », analyse Josh Hart. « Quand on ne pousse pas l’autre à la faute, ça devient dur d’avoir de la vitesse. On doit provoquer des ballons perdus. On doit jouer avec plus de rythme, ne pas être statique. »
Karl-Anthony Towns, Mikal Bridges et OG Anunoby ne sont jamais meilleurs que quand l’attaque de New York a un peu d’espace devant elle et qu’elle n’est pas confinée dans des petits espaces.
« On doit faire des stops pour courir, avoir des shoots faciles », espère le coach des Knicks, qui pense au troisième, éteint depuis deux matches (7 points au total). « Le premier match, beaucoup de choses sont venues avec le rythme et il a marqué six paniers primés. Dorénavant, l’attention est davantage sur lui et il n’a plus autant d’espace. »