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Pourquoi le nombre d’entraîneurs noirs a doublé en une saison ? La réponse d’Andre Iguodala

NBA – Cette saison, il y avait 15 coaches afro-américains sur les bancs NBA, contre 7 au début de la saison 2020/21.

Sept. Au début de la saison 2020/21, il n’y avait que sept coachs noirs-américains en NBA en exercice sur 30 franchises. À l’époque, au coeur du mouvement Black Lives Matter, des voix s’étaient élevées contre ce manque de diversité sur les bancs de touche, mais aussi dans les bureaux.

Moins de deux ans plus tard, on compte désormais 15 entraîneurs afro-américains. C’est un rebond par rapport aux années 2010, un record aussi, et Adam Silver s’était félicité de cette évolution.

« Je suis encouragé par les progrès récents », avait déclaré le commissionnaire de la NBA en juillet 2021. « Bien que nous allions dans la bonne direction, nous devons continuer à y travailler par le biais de programmes comme Coaches Equality Initiative  (initiative pour la diversité des entraîneurs) et en veillant à ce que nos équipes examinent un large et diversifié éventail de talents. »

« Je pense que Tyronn Lue a fait un travail incroyable pour faire taire ces critiques en montrant qu’il est un entraîneur très agréable, un entraîneur proche des joueurs, mais aussi qu’il connaît son métier et les systèmes »

Interrogé sur cette évolution et ce chiffre record, Andre Iguodala estime que la réussite de Tyronn Lue, avec les Cavaliers puis les Clippers, a sans doute fait évoluer les mentalités et inciter des dirigeants à faire confiance à des entraîneurs noirs, comme Willie Green, Chauncey Billips, Jamahl Mosley, Wes Unseld Jr, ou encore Darvin Ham à partir de la saison prochaine aux Lakers.

« Je pense que Tyronn Lue a fait un travail incroyable pour faire taire ces critiques en montrant qu’il est un entraîneur très agréable, un entraîneur proche des joueurs, mais aussi qu’il connaît son métier et les systèmes » a répondu Andre Iguodala. « C’est sans doute l’un des entraîneurs les plus redoutés de la ligue, car lorsqu’une équipe adverse l’affronte, le scouting est en alerte. On voit rarement ce type de comportement envers l’entraîneur adverse. On sait qu’on va avoir un match difficile parce que peu importe qui joue dans son équipe, il va être capable de se montrer à la hauteur et d’exposer vos faiblesses. Je pense que cela a permis de se débarrasser de la question de savoir si un ex-joueur peut réussir sans avoir une formation dans les stats avancées. C’est une toute autre voie que celle plus analytique. »

« Il y a cette expression « le club des anciens », où on ne fait que recycler les mêmes noms encore et encore »

De manière plus générale, Andre Iguodala estime que le récent succès de coaches noirs (Dwane Casey et Monty Williams ont été Coach Of The Year en 2018 et 2022) a aussi changé les mentalités.

« On n’a plus ces histoires qui nous montrent sous un mauvais jour. Pendant une partie de ma carrière, au début, beaucoup d’anciens joueurs ont eu des opportunités. Ils étaient afro-américains, et si ça ne se passait pas comme ils le voulaient, les justifications étaient vraiment tirées par les cheveux et il était vraiment difficile pour eux d’avoir plus d’une opportunité. Il n’y avait qu’une alternative : réussir ou échouer » estime l’ailier des Warriors. « Il fallait se surpasser, sinon vous n’aviez plus jamais de chance et personne n’en parlait vraiment. La façon dont les gros titres sont présentés, quand on dépeint les entraîneurs noirs, n’est pas toujours juste, alors que de l’autre côté, vous savez, il y a cette expression « le club des anciens », où on ne fait que recycler les mêmes noms encore et encore. La NCAA ressemble essentiellement à ça ».

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