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Comment le Heat a démoralisé le Jazz

NBA – Le Heat a choisi de multiplier les longues attaques, et les coéquipiers de Rudy Gobert n’ont pas eu la lucidité d’y répondre.

Deux matches, deux victoires. Alors que le Heat n’est pas au mieux, il vient de s’imposer par deux fois face à une équipe du Jazz qui connaît un gros coup de moins bien. Cette nuit, le Heat a compté jusqu’à 22 points d’avance, avant de se faire une grosse frayeur en toute fin de match. Pour piéger le Jazz, Miami avait choisi la patience avec des attaques qui peuvent durer au-delà des 20 secondes. Le but ? Fatiguer la défense.

« On peut défendre pendant 21 ou 22 secondes, et il suffit d’un manque de communication ou d’un relâchement pendant une seconde » explique Mike Conley. « Ils ont de bons joueurs sur les coupes et ils le font avec détermination, ils ont de bons passeurs, et ils obtiennent des tirs près du cercle. Cela peut être un peu démoralisant quand vous essayez de contrer plusieurs options différentes et qu’ils trouvent un moyen de marquer. »

Sur une seule possession, le Heat parvient à « piquer » la défense plusieurs fois, sans forcément shooter. Simplement pour créer des brèches et déstabiliser.  Cela fatigue la défense, et ça permet aussi de trouver le meilleur shoot possible.

« Il faut être capable de défendre sur une possession plus longue avec des actions multiples et cela demande plus de concentration, plus de communication et plus de détermination » confirme Quin Snyder. « C’est ce qu’on doit faire pour mettre notre défense au niveau souhaité. »

« Si on se précipite et qu’on prend ces tirs, alors ils défendent pendant trois secondes et on défend à nouveau pendant 20 secondes, puis on doit revenir en courant »

Patron de la défense du Jazz, Rudy Gobert regrette du même coup que le Jazz s’entête à chercher un shoot rapide de l’autre côté du terrain. Le Français a encore passé la soirée à demander le ballon, sans forcément le voir, et à force de faire des allers-retours sans voir la balle, on s’épuise.

« Par leur manière de jouer, ils vous épuisent à chaque possession » constate Gobert. « On peut travailler pendant environ 20 secondes, puis on passe à l’attaque et on prend un tir rapide…. On veut ces tirs… mais si on se précipite et qu’on prend ces tirs, alors ils défendent pendant trois secondes et on défend à nouveau pendant 20 secondes, puis on doit revenir en courant. Il faut le faire, mais en même temps, sur la durée d’un match, c’est juste plus épuisant. »

C’est si épuisant que le Jazz se déconcentre, en oublie les écrans retards et le Heat s’offre de nouvelles possessions.

« Peu importe qu’on soit déterminés si après avoir défendu, et encore défendu, on laisse un tir en fin de possession et en prime, on ne prend pas le rebond » regrette Donovan Mitchell. « Il faut continuer de défendre, de se battre, mais lorsque vous laissez filer un rebond offensif, c’est comme si vous n’aviez rien fait. C’est démoralisant. Derrière, vous ratez un tir et c’est comme si il fallait tout recommencer. C’est une chose qui empire. Être capable de défendre pendant 24 secondes est une chose, mais il faut prendre le rebond. »

Et dans ce secteur, comme en défense, Gobert est souvent lâché par ses coéquipiers cette saison.

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