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Mikal Bridges, l’agressivité retrouvée

NBA – À 24 ans, Mikal Bridges n’en finit plus de prendre de l’épaisseur du côté de Phoenix. En témoigne son Game 2, bouclé avec 27 points au compteur. Son nouveau record en playoffs.

Déjà précieux dans le Game 1 avec ses 14 points, sans compter sa bonne défense sur Khris Middleton, Mikal Bridges a fait encore mieux dans le Game 2. Aussi bien défensivement qu’offensivement.

Auteur de 27 points, à 8/15 aux tirs, 3/9 à 3-points et 8/8 aux lancers-francs, l’ailier des Suns a été primordial lors du nouveau succès de son équipe face aux Bucks. Le tout dans un registre qui ne lui était absolument pas familier à l’origine, essentiellement fait d’agressivité.

« Ça a commencé en NCAA, quand je sortais du banc de notre équipe championne », se souvenait-il après coup, au sujet du moment où il a commencé à enfin avoir de l’impact et être agressif en attaque. « Je ne shootais pas bien et je devais quand même trouver des moyens de marquer, que ce soit en coupant vers le cercle ou en attaquant le panier. Et une fois que je suis entré dans ma dernière année d’université, je shootais vraiment mieux, donc ça a donné un joli mélange de tout ça. »

Des réussites à 3-points annonciatrices de sa belle soirée

Parfait relais de Devin Booker et Chris Paul au scoring désormais, Mikal Bridges s’est d’abord mis en évidence à 3-points, par deux fois dans le « corner », quand Phoenix était dans le dur en début de partie. Des paniers aux allures de bouffées d’air frais pour les hommes de Monty Williams. Et que le natif de Philadelphie ne manquait pas de dédicacer au banc adverse, vers qui il se retournait à chaque réussite…

« C’était vraiment amusant », confiait à ce propos le principal intéressé. « J’étais juste là, dans le corner, à inscrire quelques 3-points sous les yeux de leur banc et, eux, ils essayaient simplement de me faire rater. Alors pour le plaisir, j’ai voulu les provoquer un peu. Mais tout est resté bon enfant et amical, il n’y avait rien d’autre que de l’affection, tout était question d’amusement. »

Très présent près du cercle, l’ailier s’est ensuite attelé à sanctionner Milwaukee avec ses petits shoots à mi-distance, dans le second quart-temps. N’oubliant pas, non plus, de faire mouche derrière l’arc, toujours depuis son « spot » de prédilection, à zéro degré. Au moment où la franchise de l’Arizona créait progressivement un écart.

« J’ai trouvé qu’il avait trouvé un bon équilibre au shoot », avouait Monty Williams. « Il ne prenait pas simplement des tirs ou des tirs contestés, même quand il aurait pu, car il est tellement long. […] Dès qu’il a commencé à mettre des shoots et qu’ils l’ont chassé de la ligne des 3-points, il trouvait toujours son « spot ». Parfois, il était près du cercle, mais il réussissait tout de même à trouver ce « spot » à 2-3 mètres du panier pour marquer. C’est ce qu’il a fait toute l’année, sauf que tout le monde ne s’en aperçoit que maintenant. »

Agressivité retrouvée après une finale de conférence discrète

Bien intégré dans le collectif des Suns, Mikal Bridges a également brillé dans un rôle de passeur, créant quelques bons décalages pour ses coéquipiers. Comme sur cette splendide action d’équipe juste avant la pause, découlant sur un « and-one » de Deandre Ayton.

Et dès le retour des vestiaires, avec ce petit tir en « fadeaway » à mi-distance qu’il maîtrise tant (mais qu’il avait délaissé dernièrement), puis son gros dunk devant Brook Lopez après une coupe vers le panier, l’ancien de Villanova a remis un coup d’accélérateur douloureux pour les Bucks. En s’appuyant de nouveau sur ce qu’il sait bien faire : être agressif.

« Je veux donner du crédit à mes coéquipiers, et notamment E’Twaun [Moore] », expliquait-il, dans la foulée de son carton offensif. « Il me parle toujours, surtout depuis la série face aux Clippers où je n’étais pas bien. Il me disait de varier mon jeu, d’aller attaquer davantage le cercle. Et je me suis dit : ‘Putain, c’est ce que je ce sais faire et j’ai juste oublié de le faire’. Je me contentais simplement de shooter à 3-points. Mais dès que j’ai recommencé à [attaquer le cercle], ça m’a ouvert tout le jeu. »

Finalement, avant de s’en aller achever Milwaukee à 8 reprises (!) sur la ligne des lancers-francs, Mikal Bridges s’est permis d’inscrire un ultime « lay-up », après s’être joué de Giannis Antetokounmpo et Khris Middleton, pour replacer les siens à +10 dans le « money-time ».

Une sérénité impressionnante, en attaque et en défense

Serein, intenable et irréprochable de bout en bout, à l’image de tous ses coéquipiers, le double champion NCAA a peut-être signé le meilleur match de sa carrière, compte tenu de l’importance de celui, de son calme sur le terrain et de sa performance globale.

« [Mikal Bridges] est un gagnant », lançait avec enthousiasme Chris Paul, en interview. « Quand nous avons terminé champions de la conférence Ouest, je l’ai regardé et j’ai eu un souvenir de lui à Villanova. Je me suis souvenu de lui en train de gagner le titre NCAA là-bas. C’est vraiment un gagnant. Et il va faire tout ce dont vous avez besoin pour y arriver, en attaque comme en défense. C’est bien de le voir jouer de la sorte. »

Car pour accompagner ses 27 points et 7 rebonds, Mikal Bridges a aussi eu le mérite de participer à la bonne défense mise en place sur Khris Middleton, limité à 11 points et 5/16 aux tirs. Le genre de rencontre pleine livrée par le joueur de 24 ans, embarqué dans sa troisième saison NBA.

« Il se sentait bien », jugeait Devin Booker, en conférence de presse. « Il a enlevé beaucoup de pression à tout le monde. Et le plus important dans tout ça, c’est qu’il défend toujours sur le scoreur le plus dynamique de l’autre équipe. [Khris] Middleton n’est pas un face-à-face simple et il doit lutter avec tous les soirs, en plus d’en faire beaucoup de l’autre côté du terrain. Donc le fait qu’il ait toujours les jambes et qu’il soit toujours concentré pour réussir les bonnes actions, ça enlève beaucoup de pression à Chris [Paul], Deandre [Ayton] et moi. Ça nous facilite vraiment la tâche. »

Gonflé à bloc pour le déplacement dans le Wisconsin

Et il s’agit surtout d’une jolie façon de rebondir pour le 10e choix de la Draft 2018, au sortir d’une série compliquée au scoring contre les Clippers, en finale de conférence (8.7 points de moyenne en six matchs). Mais en bon chef de vestiaire, Monty Williams n’a jamais cessé de motiver et encourager son joueur.

« La dernière chose que je souhaite, à ce moment de la saison, c’est d’envahir l’esprit de n’importe lequel de mes joueurs », estimait à ce sujet le coach des Suns. « Je leur dis de jouer leur jeu. Je ne veux jamais qu’ils réfléchissent à leurs tirs ou à ce qui peut être considéré comme une difficulté. Quand vous travaillez de la façon dont ces gars travaillent, à qui nous avons fait confiance tout au long de l’année, je ne veux pas entrer dans leur tête quand ils ont du mal en playoffs. Je veux juste qu’ils continuent à shooter. Il est de coutume de dire que la répétition [des choses] enlève le doute. Si vous faites votre travail, vous pouvez avoir confiance en celui-ci et je ne suis pas du genre à beaucoup parler à mes joueurs quand ils connaissent un match compliqué. Je pense que c’est la dernière chose qu’ils veulent de moi. »

Désormais, place à un changement d’ambiance pour Phoenix, qui se déplace à Milwaukee pour tenter d’arracher au moins un match à l’extérieur. L’ensemble du vestiaire se tient prêt et sait que le Game 3 puis le Game 4 seront cruciaux en vue de l’obtention du titre NBA…

« Nous devons le considérer comme un Game 1 », annonçait un Mikal Bridges déterminé, concernant le Game 3. « Nous en parlons dans les vestiaires et le prochain match est toujours le plus important pour nous. C’était comme ça en saison régulière, ça l’est encore en playoffs, pareil en Finals. Notre prochain match reste le plus important. Donc on se contente d’être concentrés, de faire ce que l’on a à faire, car ce n’est pas terminé. Nous devons continuer de la sorte. »

https://youtu.be/J3DNZTU7KjQ?t=40

Mikal Bridges Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2018-19 PHX 82 30 43.0 33.5 80.5 0.7 2.5 3.2 2.1 2.5 1.6 0.9 0.5 8.3
2019-20 PHX 73 28 51.0 36.1 84.4 0.9 3.1 4.0 1.8 2.2 1.4 1.0 0.6 9.1
2020-21 PHX 72 33 54.3 42.5 84.0 1.1 3.2 4.3 2.1 1.6 1.1 0.8 0.9 13.5
2021-22 PHX 82 35 53.4 36.9 83.4 0.9 3.3 4.2 2.3 1.8 1.2 0.8 0.4 14.2
2022-23 * All Teams 83 36 46.8 38.2 89.5 1.0 3.4 4.4 3.3 1.9 1.1 1.5 0.7 20.1
2022-23 * PHX 56 36 46.3 38.7 89.7 1.0 3.3 4.3 3.6 2.1 1.2 1.4 0.8 17.2
2022-23 * BRK 27 34 47.5 37.6 89.4 0.9 3.6 4.5 2.7 1.6 1.0 1.8 0.6 26.1
2023-24 BRK 82 35 43.6 37.2 81.4 0.8 3.7 4.5 3.6 1.4 1.0 2.0 0.4 19.6
2024-25 NYK 82 37 50.0 35.4 81.4 0.9 2.3 3.2 3.7 1.5 0.9 1.6 0.5 17.6

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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