La première saison en NBA de Ja Morant a été exceptionnelle, et les six épisodes d’une vingtaine de minutes chacun du documentaire « Promiseland » (« Terre promise »), sortis au début du mois sur la plateforme « Crackle », sont désormais là pour le rappeler.
En l’espace de quelques semaines, la planète basket a découvert une superstar en puissance. Spectaculaire, auteur de nombreux coups d’éclat, comme son poster monumental raté de peu sur Kevin Love, son crossover déroutant devant Jerome Robinson, son trashtalking face à James Harden mais aussi toutes ces actions où il a été « clutch », Ja Morant a laissé transpirer sa rage de vaincre à chaque instant passé sur le terrain. Il a ainsi porté son équipe jusqu’aux portes des playoffs 2020, un exploit que personne ne le voyait réussir en début de saison.
Sa famille comme élément de base de sa réussite
Grâce aux témoignages de coachs de son ancienne fac de Murray State, mais aussi de Brandon Clarke et Jaren Jackson Jr, jeunes joueurs déjà importants dans le dispositif des Grizzlies, on comprend également à quel point Ja Morant a été déterminant dans la création d’une nouvelle « identité » à Memphis, proche de l’état d’esprit « Grit & Grind » développé au début des années 2010 dans la franchise du Tennessee.
Sa mentalité a notamment été façonnée par l’éducation à la dure de son père, Tee Morant. La manière dont il puise sa détermination est également bien retranscrite dans le documentaire réalisé par Dexton Deboree.
« La manière dont il se comporte en dehors du terrain fait écho de manière puissante aux piliers que représentent ses parents, sa communauté, sa famille, et à toutes ces bases qui lui ont été inculquées », a déclaré le réalisateur.
De son premier All-Star Game week-end à Chicago, sa rencontre avec Barack Obama, la découverte de sa chambre d’ado avec des posters de LeBron James au mur, son combat pour la justice sociale, à la naissance de sa fille jusqu’à son titre de rookie de l’année, tout y est.
| Ja Morant | Pourcentage | Rebonds | |||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Saison | Equipe | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Fte | Int | Bp | Ct | Pts |
| 2019-20 | MEM | 67 | 31 | 47.7 | 33.5 | 77.6 | 0.8 | 3.1 | 3.9 | 7.3 | 1.6 | 0.9 | 3.3 | 0.3 | 17.8 |
| 2020-21 | MEM | 63 | 33 | 44.9 | 30.3 | 72.8 | 0.9 | 3.1 | 4.0 | 7.4 | 1.4 | 0.9 | 3.2 | 0.2 | 19.1 |
| 2021-22 ☆ | MEM | 57 | 33 | 49.3 | 34.4 | 76.1 | 1.4 | 4.4 | 5.7 | 6.7 | 1.5 | 1.2 | 3.4 | 0.4 | 27.4 |
| 2022-23 ☆ | MEM | 61 | 32 | 46.6 | 30.7 | 74.8 | 1.0 | 4.9 | 5.9 | 8.1 | 1.6 | 1.1 | 3.4 | 0.3 | 26.2 |
| 2023-24 | MEM | 9 | 35 | 47.1 | 27.5 | 81.3 | 0.7 | 4.9 | 5.6 | 8.1 | 2.1 | 0.8 | 3.0 | 0.6 | 25.1 |
| 2024-25 | MEM | 50 | 30 | 45.4 | 30.9 | 82.4 | 0.7 | 3.4 | 4.1 | 7.3 | 2.3 | 1.2 | 3.7 | 0.2 | 23.2 |
Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.
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