L’écart étant creusé, Giannis Antetokounmpo n’a pas eu besoin de jouer le quatrième quart-temps de cette rencontre face aux Pacers. Pour s’occuper durant le « garbage time », le joueur des Bucks n’a pas trouvé mieux que d’emprunter au photographe du club son appareil pour prendre quelques clichés du match !
« Je me suis dit que ce serait une bonne idée de prendre quelques photos de Thanasis (son frère) pour le mettre en valeur. J’essayais de profiter du moment », explique le Grec après sa session de prise de vues.
Here is a look at some of the pictures taken by Giannis Antetokounmpo during tonight's blowout win vs. Indiana. https://t.co/9SiwRonGaH pic.twitter.com/snrQRqX5nI
— Eric Woodyard (@E_Woodyard) February 4, 2021
Certains y verront peut-être une forme de provocation ou de manque de respect par rapport à ses adversaires du soir. D’autres un moment de décompression après avoir brillamment effectué son travail lorsqu’il était en jeu. En 31 minutes, Giannis Antetokounmpo a fait dans l’efficacité maximale pour signer son troisième double-double de la saison : 21 points (7/8 aux tirs et 7/8 aux lancers), 14 rebonds et 10 passes pour 42 d’évaluation.
Moins scoreur, davantage passeur
« Il joue vraiment avec beaucoup d’altruisme », explique son coach Mike Budenholzer. « Il fait les bonnes lectures du jeu et donne les bons ballons. Je crois qu’il est dans le bon état d’esprit. Il est agressif et il attaque quand il le faut. Il trouve ses coéquipiers et crée opportunités pour tous les autres quand c’est nécessaire. »
Ce constat, lié à une réorganisation collective, se vérifie dans les chiffres. La moyenne de points du Buck est en baisse là où son quota de passes, après son match de cette nuit, n’a jamais été aussi élevé que cette saison.
« C’est quelque chose de nouveau », confirme l’intéressé. « L’année dernière, ou les deux précédentes, je démarrais un match en étant trop têtu pour ne pas être à mon meilleur chaque soir. Malgré trois gars sur le dos, j’essayais quand même d’aller dans la raquette. Je pense que c’est juste un pas en avant vers ce leadership. »
Plus besoin de se mettre cette pression, d’être à son meilleur chaque soir en saison régulière donc.
« Ce sera peut-être différent l’année prochaine. L’équipe aura peut-être besoin que je sorte des matches de folie chaque soir, mais je crois que c’est une forme de maturité. Je suis toujours jeune, j’ai 26 ans mais c’est plus que 25 ou 24 ans. J’aime cette façon de faire et voir mes coéquipiers profiter. Mais au final, on doit toujours gagner le match. Je suis là pour ça, pas pour faire l’andouille (avec un appareil photo) » conclut-il.