En arrivant sur le banc des Sixers, après son départ des Clippers, Doc Rivers a retrouvé un poste ambitieux et forcément, il sera attendu et il ne faudra pas se rater au démarrage.
C’est pourquoi le « training camp » assez inédit de cette saison est (déjà) un virage important à négocier. Le coach l’annonce et donne ses priorités.
« Dans un training camp normal, j’aurais pu voir qui était en forme et qui ne l’était pas », commence Doc Rivers pour Sixers Wire. « Un training camp en mode Covid, on ne le saura pas car on va surtout faire du un-contre-un, ce qui n’est pas vraiment du basket ou du travail physique. Donc certains pourraient sembler en forme alors que ce n’est pas le cas. La première chose que je vais vérifier, c’est leur condition physique. C’est important pour les questions de blessure. Inutile de forcer si les joueurs ne peuvent pas supporter la charge de travail. »
Après cette dimension physique, l’ancien entraîneur de Boston énonce les deux points suivants : « La défense en deuxième, puis notre style offensif en troisième. » De quel côté la balance va-t-elle pencher ?
« On devrait être une grande défense », a-t-il également estimé. « Je le sais, mais on gagne avec un équilibre. Les équipes qui remportent le titre sont dans le Top 5 en attaque ou en défense, et toujours dans le Top 10 dans les deux catégories. On va chercher le bon équilibre et on veut être dans le Top 10 dans ces deux domaines. »
Pour cela, Doc Rivers insiste sur le discours, car d’après lui « le message est toujours important, l’identité aussi ». Les joueurs doivent rapidement saisir les consignes car Philadelphie, en changeant de coach et en bousculant son effectif durant l’intersaison, accuse un certain retard sur la concurrence de l’Est.
« Des équipes comme Boston, Milwaukee ou Miami sont en avance sur nous », conclut Doc Rivers. « On doit combler ce déficit et ça passera par le travail. »