Sa voix continue d’accompagner les plus grands exploits des joueurs NBA et ce depuis 28 ans maintenant. Et son inimitable « Bang » de ponctuer les shoots les plus mémorables, comme le shoot de Ray Allen dans le Game 6 de la finale NBA 2013 entre San Antonio et Miami, pour n’en citer qu’un.
Il a encore résonné dans la « bulle », comme lors du dernier match entre le Heat et les Celtics, à l’occasion du panier assassin inscrit par Tyler Herro sur la tête de Marcus Smart dans le « money time ». À l’approche des Finals, Mike Breen est revenu sur les origines de ce cri du cœur, datant de ses premiers pas de commentateurs à l’université.
Il était une fois dans le Bronx
« En fait, ça a commencé quand j’étais à l’université. Je suis allé à l’université de Fordham dans le Bronx, et j’ai travaillé à la station de radio de l’université, WFUV. Nous faisions les matchs de basket masculin et féminin de Fordham, » s’est-il remémoré dans le « Zach Gelb Show ». « Et les matchs que nous ne faisions pas, nous y allions en tant que fans étudiants. Je voyageais dans toute la région pour regarder l’équipe de ma fac. J’étais un grand fan des Fordham Rams. Quand je ne commentais pas les matchs pour la station, j’étais là dans les tribunes, et j’ai commencé à le faire dans les tribunes. Un joueur de Fordham mettait un gros tir, et je criais : Bang ! ».
C’est naturellement que Mike Breen a fini par laisser son âme de supporter reprendre le dessus au micro, lâchant son nouveau point d’exclamation à l’antenne. Il lui a pourtant fallu du temps pour l’apprécier à sa juste valeur.
« J’ai essayé à l’antenne et, bizarrement, quand j’ai commencé à le faire, je n’ai pas particulièrement aimé, » a-t-il ajouté. « Je ne savais pas si ça marchait parce que c’était à la radio. Mais des années plus tard, je l’ai réessayé et j’ai commencé à l’apprécier parce que c’était une façon très rapide et concise de commenter un gros tir dans un grand moment où vous n’avez pas à utiliser votre voix pour dominer la foule. Vous lâchez le « Bang » et vous vous écartez du micro et vous laissez ensuite la place au bruit de la foule. Ironiquement, ça ne s’applique pas pour la « bulle » en ce moment mais c’est comme ça que ça a commencé ».
Expression également utilisée par quelques-uns de ses illustres prédécesseurs comme Johnny Most, des Celtics, elle a aussi eu besoin de temps pour que Mike Breen ne démocratise son utilisation à la TV. Aujourd’hui, elle est devenue son signe le plus distinctif sur un gros tir.
« Je ne suis pas le premier à l’utiliser mais elle m’a été très utile dans ma carrière et c’est une façon agréable et facile de mettre un point d’exclamation sur une grosse action ».