Rookie marrant et bavard, Grant Williams dispose d’un temps de jeu limité dans la rotation de Brad Stevens, mais il reste prêt et, en basketteur curieux, il se dit impressionné par les ajustements tactiques entre chaque série.
« Entendre les systèmes qui vont être appelés lors du prochain match contre Miami, ainsi que l’utilisation des joueurs, et tout ce qu’on pourrait changer par rapport à ce qu’on a fait contre Toronto, sur la défense par rapport à certains gars… C’est vraiment quelque chose de remarquable à voir et à regarder », explique-t-il ainsi.
Face au Heat, les Celtics vont ainsi défier une équipe plus polyvalente et plus athlétique, avec des qualités et des faiblesses très différentes des Raptors. C’est au staff de Boston de tenter de trouver les clés en amont.
« Je ne sais pas si je pourrais être coach », continue Grant Williams. « Mais c’est quelque chose dont ils tirent beaucoup de fierté. Et je comprends pourquoi, parce que c’est probablement l’un des métiers les plus compliqués. Il faut rendre hommage à tous les membres du staff. Ils font un gros boulot, non seulement pour être prêts, mais également pour comprendre ce que les autres équipes font, ce qu’elles pourraient nous opposer dans le futur, mais aussi pour nous préparer à ce qu’on doit affronter à l’instant présent ».
Brad Stevens et ses assistants se creusent donc la tête depuis deux jours pour trouver le meilleur équilibre, dans les systèmes et les rotations, afin de poser le maximum de problèmes au Heat, et d’en limiter les forces.
« Cela commence par un effort maximal », explique le coach. « Il faut s’assurer que chacun est là où il est censé être, pour être fiables sur chaque possession. Parce que ces gars (le Heat), si vous les lâchez, si vous n’êtes pas solide, si vous ne communiquez pas, vous allez être dans le tourbillon étant donné la façon dont ils se déplacent ».