Un an après Tim Duncan et dans un style totalement opposé, la NBA voyait de nouveau un rookie crever l’écran. Là où l’intérieur des Spurs était un monstre d’efficacité, de sobriété et de discrétion, Vince Carter s’est rapidement imposé comme une étoile qui brille très fort, avec ses envolées et son jeu spectaculaire.
L’ancien de North Carolina est devenu un des visages de la NBA, et un de ses meilleurs fournisseurs de highlights. Ce fut idéal pour remplacer Michael Jordan, qui venait de partir à la retraite pour la deuxième fois, et faire un peu oublier la saison raccourcie par le « lockout ».
La star de Toronto a ainsi terminé sa première saison avec 18.3 points, 5.7 rebonds, 3 passes, 1.5 contre et une interception de moyenne par match. La concurrence n’a pas existé (ou presque) puisqu’il a été sacré rookie de l’année avec 95.8 % des suffrages, devant Jason Williams et Paul Pierce.
« C’est un honneur », déclare le joueur. « Je regarde la liste des grands joueurs qui ont reçu ce trophée et ça va être compliqué d’égaler ce qu’ils ont apporté à leur franchise. Je vais essayer de faire une grande carrière et de réaliser de belles choses pour les Raptors. »
Une carrière qui, 21 ans plus tard, n’est toujours pas terminée officiellement…