Après quatre saisons à Wake Forest, à polir son basket et sa technique, Tim Duncan débarque en NBA en 1997 avec le statut du numéro un de la Draft. Et l’intérieur des Spurs ne va pas décevoir.
Accompagné de David Robinson, enfin en bonne santé, Duncan redresse San Antonio en permettant aux Texans de remporter 56 matches, contre 20 la saison précédente.
Solide dans les tous compartiments du jeu, « Dream Tim » est déjà le basketteur qu’il sera pendant toute sa carrière. Technique près du cercle, avec son shoot avec la planche, fort défenseur avec ses longs bras, discret et propre. Quand Charles Barkley le croise avec Houston, il déclare : « J’ai vu le futur et il porte le numéro 21. »
Le MVP 1993 n’avait pas tort, mais Duncan s’impose comme le présent en 1997-1998 puisqu’il compile 21.1 points à 55 % de réussite au shoot, 11.9 rebonds et 2.5 contres de moyenne.
All-Star et sacré Rookie de l’année quasiment à l’unanimité (trois votes accordés à Keith Van Horn…), le futur quintuple champion devient aussi le premier rookie depuis Larry Bird en 1980 à être élu dans la All-NBA First Team. Il est aussi présent dans la All-Defensive Second Team. Il finira même cinquième aux votes pour le MVP.
Sa superbe saison prendra fin en playoffs contre Utah, après un premier tour contre les Suns où, dès le premier match de sa carrière ce niveau, il aura écœuré les joueurs de Phoenix avec 32 points.
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