LaMarcus Aldridge entre dans le Top 50 des meilleurs marqueurs de l’histoire

LaMarcus Aldridge est entré dans le Top 50 des meilleurs marqueurs de l’histoire. Ça peut paraître anecdotique par rapport au nombreux chiffres évoqués chaque jour en NBA, mais Gregg Popovich rappelle que ça ne l’est pas.

« Ça fait beaucoup d’allers-retours sur le terrain, beaucoup d’échauffements, de voyages en bus, en avion, ce genre de choses. Celui qui atteint ce genre de barre a beaucoup de mérite. » Et surtout, ce n’est pas anecdotique pour le principal intéressé, au moment de repenser au gamin qu’il était. « Je voulais juste essayer d’arriver jusqu’en NBA pour avoir à manger et une meilleure vie, changer la destinée de ma famille. » Objectif atteint.

Ses 33 points contre Denver lui ont donc permis d’entrer dans le Top 50 de la NBA, devant Walter Davis et Tony Parker, derrière John Stockton, Clifford Robinson et Bernard King. Le hasard faisant bien les choses, il a fêté dans la foulée, hier soir, son 1 000e match en carrière – avec une victoire. Une marque atteinte par 132 joueurs avant lui.

Une précieuse capacité d’adaptation

Sélectionné par les Bulls en deuxième position lors de la Draft 2006, derrière Andre Bargnani, il avait finalement atterri à Portland en échange de Tyrus Thomas, où il est devenu le joueur qu’il est, et a compilé 12 562 de ses 19 552 points, en neuf saisons. S’il continue sur son rythme de 19 points par match, il finira l’année à la 44e place en passant la barre des 20 000 points. Une barre qu’il faut mériter.

« Il faut travailler dur au fil des ans, essayer de rester en bonne santé, s’ajuster aux évolutions de la ligue » liste-t-il à l’Express News comme les grands axes qui lui ont permis d’être où il est. « Quand je suis arrivé, personne ne savait quel joueur j’allais devenir. J’étais un ‘projet’ à Portland. Et j’en suis arrivé là. J’ai beaucoup de chance. »

« Je ne suis pas un projet, je suis un go-to-guy » n’a-t-il cessé de se répéter à l’époque. « Ça m’a motivé. J’ai bossé dur. » Et aujourd’hui il fait encore les beaux jours de San Antonio avec 19 points de moyenne à 34 ans, une ville qu’il continue de marquer également : il est déjà dans le Top 10 des meilleurs marqueurs de la franchise. En attendant la suite, qui pourrait être longue vu son jeu et sa capacité à l’ajuster…

« La chose qui m’impressionne le plus » explique son jeune camarade Bryn Forbes, « c’est qu’il n’a pas tiré un seul 3-points lors de ses trois premières saisons ici. Depuis, il n’en rate pas un seul. Qu’il ait réussi à changer son jeu comme ça, de manière fluide, facile, et avec autant de réussite, ça en dit beaucoup sur lui. »

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.