Surprise du début de saison, Miami a réussi le pari Jimmy Butler : l’ancien Sixer, arrivé cet été, colle comme prévu à la culture locale et a réussi à entraîner dans son sillage tout le groupe qui l’entoure. Une ambiance de travail qui fait des miracles chez les jeunes Kendrick Nunn, Tyler Herro ou Duncan Robinson, et qui a convaincu le vétéran Goran Dragic qui, au-delà du sacrifice de démarrer les matchs sur le banc, s’est lié d’amitié avec la recrue.
« Je dis toujours que c’est compliqué de juger un joueur sur des rumeurs » souligne le Slovène au Miami Herald, en référence à la mauvaise réputation de son coéquipier. « Ce n’est pas la réalité. Depuis le premier jour, il est positif. Il parle beaucoup et met les gars au défi, mais j’aime ça parce qu’il veut qu’on progresse et c’est fun. »
Le foot comme dénominateur commun
Un goût pour la compétition que le Slovène partage. « C’est un compétiteur féroce » note Jimmy Butler. « Il ne parle pas trop, mais il te mange sur le terrain, vraiment. Il est tellement respecté au sein de la ligue, de cette franchise, de ce groupe, ça montre qu’il est prêt à partir à la guerre avec toi. S’il peut y aller, il y va (…) Comme je le disais à un membre du staff l’autre jour, ‘G’ est en train de grimper sur la liste de mes coéquipiers préférés. »
Autre point commun qui a forgé cette amitié naissante déjà forte : le foot (soccer) sport dont les deux hommes sont fans. « C’est arrivé comme ça, il y a des choses qu’on ne force pas. On s’entend bien. Je ne savais pas que c’était un grand fan de foot, je le suis aussi » poursuit Goran Dragic, qui a déjà invité son camarade à venir faire un tour en Slovénie l’été prochain. « On est connecté, c’est comme ça, j’aime sa personnalité tout simplement, il est marrant. »