La première décision a été mal acceptée, sa confirmation après le « challenge » a encore davantage frustré DeMar DeRozan. Dans le money-time face aux Blazers, il reste 37 secondes à jouer et les Spurs sont menés 113-114. L’arrière déborde Rodney Hood et shoote devant Hassan Whiteside. Le pivot des Blazers contre le tir et une faute est sifflée sur l’arrière texan, car il s’est accroché au maillot de son adversaire.
Forcément, le joueur est frustré et Tim Duncan, en charge du coaching sur le banc depuis l’expulsion de Gregg Popovich, demande un « challenge » pour revoir les images. Seulement, les règles sont claires, les arbitres ne pourront pas revenir sur une éventuelle faute de Rodney Hood, coupable selon DeMar DeRozan de l’avoir touché au visage avec le bras. Tout est concentré sur la faute sifflée. La décision des officiels évolue : il n’y a plus faute offensive de l’arrière texan, mais une faute sur ballon perdu. Et cela envoie Hassan Whiteside aux lancers-francs.
« Conneries », cours de comédie et fautes techniques
DeMar DeRozan ne décolère pas. « Cela va au-delà de la frustration. Je ne comprends pas », expliquait-il. « J’ai été clairement touché au visage avant tout. » Le rapport des arbitres lui donnera raison. « Je déteste ces rapports », écarte-t-il ensuite. « J’aurais préféré qu’ils ne disent rien. Obtenir des excuses après le match ? Après avoir revu les images ? Ce sont des conneries ça. »
Outre cette action, si importante durant cette rencontre où les Spurs vont finir par s’incliner, l’ancien de Toronto est très énervé contre les arbitres, coupables selon lui d’avoir la main lourde.
« Je ne sais pas pourquoi, mais dès qu’on dit quelque chose, on prend une technique. On est responsable de ce qu’on dit sur les arbitres, mais ils nous ont coûtés un match. On se bat, on est agressif et on n’obtient aucun coup de sifflet. Ces derniers ne sont pas en notre faveur. Je ne dis pas qu’on laisse les arbitres décider du match, mais c’est leur boulot de dire ce qui est vrai et faux. J’estime qu’ils ont manqué beaucoup de coups de sifflet. »
Autre grief lancé aux arbitres : privilégier les joueurs qui en rajoutent. « J’imagine qu’il faut que je prenne des cours de comédie, même si je ne suis pas un bon acteur », ironise le quadruple All-Star. « Je joue dur, et je m’attends à avoir des coups de sifflet. Mais il faut flopper pour les avoir. Quand on est agressif et physique, on est négligé. »