Les Argentins étaient tout simplement meilleurs. Nicolas Batum en tête, les joueurs n’ont cherché aucune excuse après la défaite en demi-finale de la Coupe du monde. Ce n’était pas une question de jour de repos supplémentaire ou de fatigue.
Luis Scola et ses coéquipiers étaient plus agressifs, et ils en voulaient plus. La France a subi de la première à la dernière minutes, et la défaite est logique.
« Ils nous sont rentrés dedans, on n’a jamais su répondre. Ni en attaque, ni en défense » a expliqué Batum. « Ils méritent clairement leur victoire aujourd’hui. Il n’y a pas d’excuse du côté du voyage ou de la fatigue : ils ont fait le même voyage que nous hier, on a pris l’avion avec eux. On a laissé passer des lancers francs, on n’a pas répondu ».
« Je pense que ça s’est passé sur le côté physique. Ils ont entamé le match de manière plus agressive que nous » confirme Frank Ntilikina. « On n’a pas su répondre, sauf par séquences, mais pas assez, et à la fin c’était trop tard. Après quelques stops défensifs, on a essayé de se relancer, mais on n’a pas eu la réussite à certains moments, et ensuite on a lâché en défense. Eux ont fait un grand match et on ne mérite pas de gagner ».
En revanche, Vincent Collet, même s’il a reconnu la supériorité des Argentins, ne comprenait pas qu’une équipe puisse avoir un jour de repos de plus… « Je ne voulais pas chercher d’excuses mais je pense que oui… Je pense qu’il n’est pas juste qu’une équipe profite de deux jours pour récupérer et se préparer. Même s’ils ne connaissaient pas le premier jour le nom de leur adversaire, ils pouvaient commencer à se préparer pour les deux. Surtout avec un jour de plus pour récupérer, surtout quand on voyage. Si nous étions au même endroit, ce n’est pas pareil, mais quand on doit voyager huit heures… Par exemple, on n’est pas allé s’entraîner hier soir parce que les joueurs étaient épuisés. Pourquoi ? Parce que nous avions joué la veille et que c’était très difficile. Quoi qu’il en soit, l’Argentine a joué un grand match et méritait de gagner ».