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Jerry Colangelo sur Team USA : « L’année dernière, tout le monde disait vouloir en être »

Changement de culture, timing des compétitions internationales, calendrier NBA… Le patron de Team USA livre son explication à la vague de désertions qui a touché la sélection nationale.

« Je veux en être, je veux en être, je veux en être ». Cette requête, Jerry Colangelo dit l’avoir entendu de la bouche des vedettes américaines, il y a un an, lors d’un rassemblement de Team USA à Las Vegas. « L’an passé, on a invité tout le monde à Las Vegas. Tout le monde disait vouloir en être. Je ne pouvais rien faire concernant les changements de décision, peu importe les raisons. Il faut l’accepter car je n’ai aucun levier sur les joueurs ».

Plus d’argent, des agents plus influents…

Désormais, le staff de la sélection américaine et lui doivent tourner la page d’une vague de désertions rarement vue.

« Premièrement, on peut être certain que tous ceux qui sont là veulent vraiment être là, c’est un bon départ », se félicite-t-il. « Deuxièmement, ils ont les yeux grands ouverts et sont super enthousiastes ». Enthousiastes par le défi de maintenir la sélection américaine au niveau hégémonique auquel elle évolue depuis près de 15 ans.

Jerry Colangelo n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler l’historique récent de l’équipe, évoquant notamment le profil de la formation championne du monde en 2010, et constituée de jeunes loups de l’époque (Kevin Durant, Derrick Rose, Stephen Curry, Russell Westbrook, Kevin Love, Eric Gordon…).

« Quatre d’entre eux sont devenus MVP par la suite », note ainsi le dirigeant, qui se veut optimiste.

Seulement quid des absents ? Jerry Colangelo commence par évoquer un « changement de culture par rapport à l’époque d’il y a 12 ou 14 ans. Il y a trois fois plus d’argent aujourd’hui. Les agents sont encore plus puissants, en termes de contrôle. Je n’en suis pas certain mais à cause des gros investissements des franchises pour leurs stars, elles sont un peu hésitantes. Ils peuvent dire qu’ils supportent (la sélection de leurs joueurs) mais écoutez, je suis adulte, je comprends les enjeux. On doit faire avec ».

Des matchs de présaison en Asie qui ont favorisé les forfaits ?

Faire également avec un calendrier FIBA exigeant car cette Coupe du monde est programmée un an seulement avant les prochains Jeux olympiques. Le patron de USA Basketball se met donc dans la peau d’un dirigeant de la ligue : « ‘Je ne sais pas, j’ai 150 millions de dollars à mettre sur ce joueur. S’il veut y aller, on va s’en sortir mais je ne vais pas l’encourager’. »

Selon lui, ce nouveau format international « profite à tout le monde » sauf aux Américains, en raison de la saison NBA. La prochaine saison régulière reprendra d’ailleurs ses droits début octobre, deux semaines après la fin de la Coupe du monde, avec les matches de présaison.

Nombre de franchises vont ainsi se produire en dehors des frontières, en Chine, en Inde ou encore au Japon. Un facteur potentiel de désertion de plus pour des joueurs comme James Harden ou Anthony Davis.

« Et d’autres joueurs, je ne veux pas en viser spécifiquement, ont pu se dire : ‘Ceux-là n’y vont pas, peut-être que je ne devrais pas y aller non plus’. Mais pas de souci. Je n’ai aucun ressentiment ou rancune. Nous sommes tous adultes. Ils prennent leurs décisions, quelles que soient leurs raisons. On doit mettre ça de côté et avancer. »

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