Les Warriors perdent leur étiquette de favoris des Finals

Ce n’était plus arrivé depuis 2015. La dernière fois que les Warriors se sont retrouvés à la traîne en finale remonte à leur premier affrontement avec les Cavaliers. À l’instar des Raptors cette saison, la bande de LeBron James menait également 2-1 après trois manches. Ce retard au score, couplé à une infirmerie californienne qui ne cesse de bouger, viennent de faire perdre un titre symbolique aux Warriors : celui de favori de cette finale.

Cité par Yahoo!, le site BetOnline assure que c’est une première cette saison. En se basant sur les cotes actuelles, Raptors et Warriors ont désormais autant de chances de décrocher le titre suprême. Pour autant, les champions en titre ont la préférence des parieurs pour le Game 4.

« J’espère qu’on n’y verra pas de l’arrogance »

Le site en ligne rappelle qu’à l’entame des playoffs, les Raptors bénéficiaient de la 3e meilleure cote pour remporter le titre (12/1) à égalité avec Rockets et Celtics, derrière Bucks et Warriors donc.

Cette photographie sera bien sûr différente selon l’issue de cette quatrième manche. Chez les Warriors, on ne s’en fait pas vraiment. Finalistes pour la cinquième fois de suite, les champions en titre ont déjà connu des situations compliquées par le passé. « Honnêtement, c’est presque quelque chose d’habituel », juge Steve Kerr. « J’espère qu’on n’y verra pas de l’arrogance mais l’avantage avec ce qu’on a traversé pendant cinq ans est que nous avons littéralement tout vu. »

Et le coach des Warriors d’énumérer tous les scénarios improbables connus durant leurs playoffs : perdre après avoir mené 3-1 (face aux Cavs en finale 2016), revenir d’un 3-1 (face au Thunder en 2016), gagner un Game 7 à l’extérieur (face aux Rockets l’an passé), jouer sans Stephen Curry sur une série, sans Kevin Durant… « Donc la clé, et nos gars le savent car ils sont passés par là, est de repartir à zéro pour le prochain match », rappelle Steve Kerr. « Tu t’ajustes, tu gagnes le match suivant et tout à coup, toute l’histoire change. »

Et comme aime à le répéter Draymond Green, les Warriors ne sont jamais meilleurs que lorsqu’ils sont dos au mur. L’intérieur avait d’ailleurs déjà un scénario en tête à l’issue du Game 3 : « On va gagner le prochain, puis retourner à Toronto, gagner le Game 5, revenir ici, gagner le Game 6 et faire la fête. »