Le mal est profond et connu. En fin de saison régulière, les Pacers ont montré des signes inquiétants en troisième quart-temps et ces faiblesses ont atteint leur paroxysme à Boston, dans ce premier match de playoffs.
Après une première mi-temps maîtrisée, dans laquelle Indiana a parfaitement profité des balles perdues des Celtics, la pause a cassé quelque chose pour les Pacers et remis les coéquipiers de Kyrie Irving dans le droit chemin.
Le retour des vestiaires devient ainsi une torture. Il n’y a plus un panier côté Indiana, tout devient compliqué, les shoots manqués s’enchaînent… Les hommes de Nate McMillan tentent 19 shoots, ils en manquent 17 ! Ils n’inscrivent donc que huit points en douze minutes et perdent ce quart-temps 26-8. Impossible donc de revenir par la suite.
« On a manqué nos shoots », résume Myles Turner. « On a fait le nécessaire en défense, mais offensivement, ce n’était pas assez. On a manqué des tirs qu’on marque habituellement. De plus, moi y compris, on a loupé des lancers-francs. »
Pas un seul panier pour les titulaires !
Wesley Matthews emboîte le pas et évoque une simple maladresse pour ne pas jeter le match des Pacers avec l’eau du bain de ce troisième quart-temps. « On a eu d’excellents shoots en troisième quart-temps. Je ne pense pas que si on jouait ce quart-temps les yeux fermés, on pourrait refaire cette performance. On a fait plus de passes, on a eu plus de rebonds offensifs, plus d’interceptions que Boston. On a bien défendu aussi. On n’a simplement pas mis assez de tirs. »
Les titulaires des Pacers n’ont pas marqué le moindre panier en troisième quart-temps et si Myles Turner n’avait pas marqué un lancer-franc, ils auraient même terminé cet acte sans point…
« On a eu des tirs ouverts », répète Thaddeus Young. « On a fait un bon match, sauf ce troisième quart-temps dans lequel on n’a pas mis nos tirs. Mais si on accumule les autres quart-temps, on gagne cette rencontre. »
Sauf qu’un match de basket n’est pas toujours un ensemble cohérent mais parfois une compilation de dynamiques et il arrive que ce soit la plus forte qui l’emporte. Indiana n’a effectivement perdu qu’un quart-temps, ce troisième, mais quand on chute aussi lourdement pendant douze minutes, c’est suffisant pour perdre. « Il faut mettre la balle dans le panier. Il n’y a pas d’autres excuses. Le Game 2, ce sera une autre histoire », annonce Darren Collison.