La rencontre démarre sur un rythme très lent, et les tirs ratés s’enchainent. Giannis Antetokounmpo effectue son retour, mais c’est l’ancien de la maison Brooklyn, Brook Lopez, qui plante la première banderille de loin pour créer le premier écart (11-3). Les Nets tentent de réagir par Kurucs, mais le Greek Freak est partout. Il contre par deux fois, puis distribue parfaitement pour Bledsoe en contre attaque. Kenny Atkinson n’aime pas du tout ce qu’il voit, et demande un temps-mort pour rameuter ses troupes (21-9).
Pat Connaughton fait des dégâts depuis le parking, et le technicien local est furieux depuis son banc. Il fait entrer les vétérans Ed Davis et Jared Dudley, mais tout réussi aux Bucks dont un Brook Lopez qui fait la misère à son ancienne équipe après douze minutes (35-20).
Le show LeVert
D’Angelo Russell et Caris LeVert tentent de sonner la charge, et voici les locaux qui se remettent à jouer leur basket et leurs fondamentaux, à base de défense et de jeu offensif bien léché. Les effets sont immédiats, et après un tir à 3-points de leur meneur, Brooklyn revient à deux possessions (37-31). Les visiteurs ont perdu leur latin, et Mike Budenholzer tente plusieurs changements pour inverser la dynamique contraire.
Mais LeVert poursuit son show, et le Barclays Center apprécie le sursaut d’orgueil de ses joueurs, qui passent devant au tableau d’affichage après une énième passe décisive de leur chef d’orchestre, conclue par DeMarre Carroll (42-41). Les Bucks sont touchés, mais pas coulés. Bledsoe (14 points en première période), puis Sterling Brown mettent de la vitesse dans le jeu des hommes du Wisconsin pour reprendre les commandes. Après quelques superbes séquences défensives, les Bucks gardent deux possessions d’avance à la pause (59-54).
Giannis, évidemment !
Sur deux superbes actions menées par Russell, les Nets égalisent de nouveau pour le plus grand bonheur des hommes du bout du banc, Williams et Pinson, qui célèbrent chaque rainbow shot de leur numéro 1 en regardant vers le ciel (63-63). L’intensité défensive est en hausse, et le jeu est haché. Les deux formations ne veulent pas lâcher le morceau et Antetokounmpo fait sa quatrième faute sur Allen et repart sur le banc.
Le pivot des Nets n’en demande pas plus, lui qui a été mis à mal par le possible futur MVP depuis le début de la rencontre. Dinwiddie et Dudley se relaient en attaque et ils redonnent l’avantage aux leurs (74-72). C’est un vrai match de playoffs et les seconds couteaux élèvent leur niveau de jeu. D.J Wilson et Tim Frazier sont inspirés, et les Bucks terminent avec une courte avance ce troisième quart (91-89).
Antetokounmpo retrouve le parquet, et marque six points de suite, puis lâche un très bon ballon dans le coin pour Frazier qui crucifie sur un tir primé, et revoilà les visiteurs avec un nouvel avantage de trois possessions (100-91). Joe Harris allume la mèche de loin pour réveiller les fans, un peu abasourdis par les gestes du Greek Freak. Le match se transforme en vrai concours à 3-points, et les deux équipes se rendent coup sur coup et Harris se jette sur tous les ballons pour aider son équipe à rester en vie à deux minutes du terme (123-117).
Mais le Grec ne veut pas repartir de la Grosse Pomme avec une seconde défaite de suite au compteur, et il prend ses responsabilités des deux côtés du terrain. Poste bas, puis en défense sur Allen, le possible MVP 2019 éteint les derniers espoirs locaux et permet aux siens de gagner leur 58e succès de la saison (131-121), tandis que Brooklyn peut respirer après les revers de Miami et Orlando.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.