Avant d’arriver à Milwaukee, Mike Budenholzer a passé cinq ans à Atlanta, et surtout dix-neuf à San Antonio, participant activement à la dynastie Spurs aux côtés de Gregg Popovich. Le technicien connaît donc très bien Tim Duncan et il constate, dans le Wisconsin, un certain nombre de similitudes entre la légende texane et Giannis Antetokounmpo.
« En terme de personnalité, d’approche, il lui ressemble », estime l’entraîneur. « C’est le même genre de coéquipier. Il est tellement humble, tout en ayant faim. Humble, mais il veut être le meilleur et que l’équipe soit la meilleure. Ce sont les caractéristiques de Timmy, et c’est incroyable de voir comment ses coéquipiers l’aiment, comme ceux de Tim l’aimaient. »
Comme San Antonio, Milwaukee est un petit marché sur le plan des Etats-Unis. Et comme Tim Duncan, Giannis Antetokounmpo se plaît bien de la sous-médiatisation qui va avec.
« C’est génial de pouvoir travailler en silence », souligne le « Greek Freak ». « Je suis un gars discret. Je sais que quand tu es bon, que ton équipe est forte, qu’elle gagne, ça attire l’attention, mais je préfère la tranquillité. »
Un vestiaire lui aussi très zen
Un calme qui se ressent aussi dans ce vestiaire sans problème, un autre point commun avec le système Spurs.
« Comme je le dis toujours – et les gens me regardent bizarrement – on s’amuse », poursuit Giannis Antetokounmpo. « On travaille, mais on ne se dit pas : « Oh, encore une journée à devoir s’entraîner. » On est content d’y aller, de jouer ensemble. Ce groupe est super, l’ambiance est super. On joue ensemble, on mange ensemble la veille des matchs, après les matchs. »
Une cohésion qui fait le bonheur de Mike Budenholzer puisqu’elle se ressent également sur le terrain. « C’est un point sur lequel Bud insiste : pour jouer bien, il faut que tout le monde assure les arrières de tout le monde » décrit ainsi le Grec. « Jusqu’ici, tout le monde l’a compris. »