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David Griffin, l’ancien GM des Cavaliers, raconte l’après-LeBron James en 2010

Arrivé en 2010 à Cleveland, juste après le premier départ de LeBron James, David Griffin avait tenté d’instaurer une politique d’avenir sur plusieurs saisons.

Avant le début de saison, l’optimisme régnait à Cleveland. Bien sûr, le départ de LeBron James vers Los Angeles ne faisait pas plaisir, mais les bases semblaient suffisamment solides pour ne pas revivre le désastre de 2010.

Pourtant, avec 14 victoires en 60 matches, les finalistes 2017 et 2018 sont partis pour finir dans les mêmes eaux qu’en 2010-2011 (19 victoires). Sauf que la blessure de Kevin Love a bien plombé ce bilan et que l’avenir de Cleveland s’annonce plus intéressant que la logique de terre brûlée entamée il y a neuf ans.

« On avait carte blanche pour faire ce qui était nécessaire », se souvient l’ancien GM David Griffin. « Avec le départ de LeBron, on était dans une situation rare où, pour la ville, émotionnellement, les défaites allaient être de la faute de quelqu’un d’autre. Donc on n’avait pas besoin de jouer sur une rhétorique pour justifier le tanking, on pouvait simplement essayer d’accumuler le plus d’atouts possibles. C’est-à-dire utiliser notre masse salariale pour récupérer des choix de Draft. Ça donnera plus tard Kyrie Irving. »

Le GM des Cavaliers, qui venait alors d’arriver de Phoenix, finaliste de conférence en 2010, avait gardé un œil sur la conférence Ouest pour bâtir les nouveaux Cavaliers.

« On essayait d’imiter le modèle d’Oklahoma City, d’imiter le travail de Sam Presti quand il a pris ses fonctions à Seattle. On accumule les choix de Draft, on se libère de la masse salariale et quand le bon free agent sera disponible, on pourra capitaliser. Heureusement pour nous, on a réussi à faire ça quand je suis arrivé et si le meilleur joueur de sa génération n’était pas d’Akron, on aurait fait différemment. »

En effet, récupérer LeBron James en 2014 fut une bénédiction pour la franchise maudite. Et beaucoup de pression.

« La seule façon de réussir chaque saison, c’est de gagner le titre », affirme David Griffin. « Ce n’est pas faire partie de l’élite ou gagner un tour de playoffs. La présence de LeBron signifie qu’il faut gagner des titres. C’est la même chose qu’avec un Babe Ruth. Personne ne sait plus qui était le GM ou s’il avait ou non du succès, car les Yankees ont gagné tellement de titres que l’héritage est là. On se sent responsable. C’est le meilleur joueur de sa génération et si on ne gagne pas de titres, c’est un échec. »

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