Ce lundi, les États-Unis en terminent eux aussi avec les matchs de qualification pour la Coupe du monde, en affrontant l’Argentine. Ce devrait être le dernier match de Jeff Van Gundy sur le banc de la sélection nationale. Sa mission a été accomplie : qualifier son pays, sans trop d’encombres (9 victoires en 11 matchs), avec un effectif composé de joueurs de G-League.
« Jeff Van Gundy était le choix parfait pour nous, pour ce qui est de constituer une équipe », salue Jerry Colangelo, le patron de « USA Basketball ». « J’ai eu le privilège d’observer quelques entraînements, pour voir comment il assemblait tout le monde et à quelle vitesse les joueurs adhéraient. Il a fait un travail remarquable. »
« Il est meilleur que la plupart d’entre nous »
Quelle suite pour « JVG » maintenant ? Il est probable que l’homme au crâne dégarni garde un rôle au sein de Team USA. Mais durant la Coupe du monde, Gregg Popovich sera bien à la tête de cette sélection. Ce dernier, de passage à New York cette nuit, où Jeff Van Gundy a officié, a une idée de l’avenir qui pourrait attendre son homologue après cette expérience : retrouver les bancs NBA.
« En tant que coach, il est meilleur que la plupart d’entre nous », commence par dire le technicien des Spurs. « Je pense que la plupart des gens le savent mais cela n’aboutit pas forcément à un recrutement. Les circonstances, les situations personnelles ou encore le timing doivent être bons. Mais c’est certainement quelqu’un qui pourrait améliorer une franchise. »
Jeff Van Gundy, qui ne fermait pas complètement la porte à un retour il y a quelques mois, n’a plus coaché dans la grande ligue depuis la saison 2006-2007, alors qu’il évoluait avec les Rockets. Depuis, il fait le bonheur d’ESPN et d’ABC avec ses commentaires de match. « Je n’aime pas la télévision, mais j’aime les gens avec qui je travaille », décrit-il, en référence à ses partenaires de cabines (Mike Breen, Mark Jackson ou encore Doris Burke).
Il ajoute : « Cette passion du coaching ne m’a jamais quitté. Tout est une question de timing et de correspondre aux attentes. Ça n’a pas toujours fonctionné. Mais ça va parce que je suis chanceux de faire ce que je fais. »