Pendant trois quart-temps et malgré des efforts notables, les Lakers n’ont pas réussi à bousculer les Rockets. Au point d’être menés de 19 points au milieu du troisième quart-temps. En dernier quart-temps, les hommes de Luke Walton vont pourtant produire un gros effort défensif pour limiter Houston à 16 points et finalement l’emporter.
« On n’avait pas joué à la maison depuis un moment (le 30 janvier), donc on voulait donner à nos fans une raison de se réjouir », explique LeBron James. « On a montré notre « grit & grind » pour faire des stops en défense, pour revenir, pour jouer le bon basket des Lakers. »
On a effectivement vu des passages où les Lakers étaient concentrés en défense, déterminés à bloquer au rebond. JaVale McGee a notamment donné le ton en début de match avec des contres sur James Harden, mais les Lakers ont évolué sans pivot en dernier quart-temps pour avoir plus de mobilité sur les « switchs » défensifs.
« On a retrouvé notre dynamique défensive, notre confiance au fil de la rencontre », constate Luke Walton. « On a continué de se battre pour s’offrir une chance. Bien qu’on ait joué petit une majorité de la rencontre, on a fait un superbe travail au rebond. C’est ça, en plus des lancers-francs, qui nous a permis de gagner ce match, même avec autant de ballons perdus. »
Le rebond pour compenser les erreurs
Los Angeles a ainsi gagné la bataille du rebond 49-38, avec notamment 11 prises pour LeBron James et 13 pour Brandon Ingram. Une bonne manière aussi de compenser certains choix douteux en première mi-temps, dont des tirs rapides.
Quant à James Harden, il a été plutôt bien contenu. Sur les trois premiers matchs contre les Californiens, le MVP 2018 avait ainsi collé 36 points, puis 50 et 48 ! Là, il a été limité à 30 points à 11/24 au shoot, 2/10 à 3-pts et 8 ballons perdus. Le barbu a ainsi été plombé par ses trois fautes en premier quart-temps, notamment des fautes offensives, et il sortira pour six fautes. Certes, il n’a pas été aidé par les arbitres, mais il a aussi été bien orienté par Reggie Bullock, Brandon Ingram et Kentavious Caldwell-Pope.
« C’est toujours un travail collectif pour éteindre un joueur », explique le coach des Lakers. « Il a tout de même marqué 30 points, donc on ne l’a pas arrêté, mais on a, selon moi, fait un bon travail pour lui rendre la vie difficile, ne pas lui donner trop de lancers-francs et contester les tirs primés sans faire de faute. »