NBA Live Europe Tour: Carney, héros du jour

Rodney Carney. Retenez bien ce nom, il peut s’agir de la révélation de la saison à venir. 16eme choix de la draft, choisi par les Bulls puis échangé aux Sixers, Carney a démontré tout son talent lors de la 1/2 finale du tournoi de Cologne.
Face à des Suns incapables de gérer leur avance d’une vingtaine de points (22 pts exactement…), Carney (14 pts et une grosse activité) envoie les Sixers en finale sur un incroyable tir à 3 pts inscrit à 10 secondes de la fin (102-100). Ensuite, Leandro Barbosa (20 pts) prend un 3 pts trop rapidement. Faute sur Rick Brunson, épatant dans le money time, qui marque un lancer-franc sur deux (103-100). Il reste quelques dixièmes de seconde à jouer. La balle de match revient encore à Barbosa, qui manque complétement son dernier tir.
Les Suns ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes, ils ont archi-dominé les débats pendant trois quart-temps avec un super trio Nash-Marion-Diaw.
Au début du quatrième quart-temps alors qu’il ya -15 au compteur, Maurice Cheeks sort Allen Iverson (29 pts) et Chris Webber (17 pts). Il tente un baroud d’honneur avec Brunson, Randolph (pas Zach mais Shlavik!), Korver (20 pts) et Carney. Et ça marche puisqu’au bout du compte, ce sont les Sixers qui gagnent le droit d’affronter le CSKA Moscou en finale de ce tournoi alors que Webber et Iverson ont regardé tout le money time depuis le banc!
Une finale très équilibrée puisque la bande à Papaloukas (quel génie de la passe!) a planté 20 pions aux Clippers et tranquillement dominé le Maccabi en fin d’après-midi.

Outre un très bon niveau de jeu (quel premier quart-temps!), on retiendra de cette rencontre, la grosse partie de Boris Diaw (10 pts, 12 rbds, 8 pds) et la bonne rentrée d’Amare Stoudemire (6 pts, 6 rbds mais 5 bps), qui n’a rien perdu de sa puissance. Surtout, le niveau de jeu était vraiment intéressant, aux antipodes de ce qu’on se tape généralement en présaison.
Cette tournée en Europe est une vraie réussite et l’affrontement entre le champion d’Europe en titre et Philly, demain soir, mérite vraiment d’être regardé.