Brooklyn : le rebond offensif avant le repli défensif

L’impact et l’énergie défensive de Rondae Hollis-Jefferson ont été soulignés, mais c’est bien un effort collectif qui a permis aux Nets de retrouver le goût de la victoire après une série noire. Kenny Atkinson a même pointé du doigt un domaine en particulier.

« Le point commun identifié dans les courtes défaites, c’est notre rebond défensif », analyse le coach. « Si on devait faire une liste, ce serait notre première faiblesse. On doit faire mieux. »

Avec 33.1 prises défensives par match, les Nets sont effectivement en grande difficulté puisqu’ils ne sont que la 24e équipe de la ligue, bien loin des 40 rebonds de moyenne des Bucks, les leaders.

Pour compenser cette faiblesse, Atkinson a décidé d’envoyer davantage de joueurs au rebond offensif. « La saison passée, il nous disait de revenir systématiquement en défense », rappelle DeMarre Carroll.

« Quand on est sur huit défaites de suite, il faut tout donner en attaque et en défense », affirme Ed Davis. « C’est épuisant quand on défend bien, et qu’on ne peut pas prendre le rebond. Donc, dans la même logique, les rebonds offensifs sont parmi les statistiques les plus intéressantes. Ça nous aide beaucoup. »

Cette saison, Brooklyn gobe 12.4 rebonds offensifs par match et demeure sur le podium derrière Oklahoma City et Detroit. La différence avec les années précédentes est remarquable : la saison passée, les Nets n’étaient que 15e de la ligue avec 9.7 prises ; et 26e en 2016-2017 avec 8.8 rebonds.

« Les personnes chargées des statistiques avancées nous ont présenté des chiffres et c’était logique », raconte Atkinson. « Il fallait gagner davantage de possessions en attaque. Ça vaut son pesant d’or. Ça aide et ça ne plombe pas notre défense en transition. On a choisi des joueurs pour aller au rebond offensif. »

Ed Davis et Jarrett Allen bien sûr, qui compilent 6.3 rebonds offensifs par match, soit la moitié de l’équipe.