T.J. McConnell bientôt préféré à Markelle Fultz ?

Les semaines passent à Philadelphie et la situation de Markelle Fultz continue d’alimenter les discussions. Dernier exemple en date après la victoire contre les Suns.

L’ancien numéro 1 de la Draft n’a joué que sept minutes, terminant la partie sans aucun point marqué en deux shoots tentés. Dans le même temps, avec seulement neuf minutes, T.J. McConnell (2 points, 2 interceptions) a bousculé Phoenix et remporté les suffrages du public. Au point de placer ce dernier devant Markelle Fultz dans la rotation ?

« Je ne sais pas », répond Brett Brown. « Je dois y réfléchir plus profondément, regarder les vidéos et savoir qui on joue. Je dois faire ce travail. »

On sent bien le coach des Sixers un peu embêté. Markelle Fultz n’offre aucune satisfaction ni garantie malgré les efforts fournis cet été, et J.J. Redick a pris sa place dans le cinq de départ. Après le transfert de Jimmy Butler, les Sixers ne sont plus une équipe qui cherche à progresser, mais à gagner. Le « Trust The Process » est devenu « Trust The Success ». La franchise veut gagner rapidement et Markelle Fultz n’est pas en capacité – pour le moment – d’apporter une plus-value.

Son profil aussi, celui d’un joueur qui a besoin du ballon, n’est pas adapté avec Ben Simmons, Joel Embiid et désormais Jimmy Butler. En clair et de tous les côtés, Philadelphie semble un peu bloqué.

T.J. McConnell, un vrai « role player »

À l’inverse, T.J. McConnell n’a jamais déçu et il reste la meilleure doublure de Ben Simmons. C’est un « energizer ». Il n’a pas les qualités et la facilité technique d’un Markelle Fultz mais c’est un coéquipier modèle, un vrai « role player ».

En attendant de voir comment sa situation évolue, Markelle Fultz reste positif et soutient son coéquipier.

« On est plus que des simples coéquipiers. On veut chacun que l’autre fasse de bonnes choses, et on veut voir l’équipe gagner. Donc dès que l’un de nous est sur le terrain, on le soutient. C’est comme ça. Bien sûr, j’aimerais être sur le parquet, je suis un compétiteur. Mais, au fond, c’est la décision du coach, donc je dois faire avec. Je ne suis pas sur le banc à bouder, je soutiens mes coéquipiers. Donc quand T.J est sur le terrain, je suis derrière lui. »

« Derrière lui » dans la rotation également ? À vérifier dans les jours qui viennent…