Spike Lee venait d’annoncer que les Knicks allaient « botter le cul » de LeBron James. Mais, hier soir, le scénario fut légèrement différent.

Rien n’était pourtant fait à la mi-temps mais, aux retours des vestiaires, Miami creusa finalement l’écart avec ce qui fait sa force depuis quelques temps : une grosse défense et une attaque fulgurante (113-91).

Les Knicks reviennent un peu sur terre. Cette équipe est effectivement plaisante à voir jouer. Et elle peut faire des résultats. Mais elle n’a pas encore de quoi lutter face aux tous meilleurs.

On a même eu peur qu’il n’y ait pas match tant LeBon James dominait le premier quart-temps. Comme annoncé, il fut copieusement hué durant les présentations. Face à Danilo Gallinari, il n’eut pourtant aucun mal à se créer des espaces pour faire taire les sifflets.

Plus tranchants à l’entrée du deuxième quart-temps, les Knicks couraient encore et encore. Ils revenaient ainsi, portés par leur énergie.

Au retour des vestiaires, la machine se grippait. Miami défendait extrêmement bien les pick-and-rolls et Raymond Felton n’était pas dans un grand jour.

Du coup, il devenait compliqué de marquer alors qu’en face, le Heat continuait d’engranger les points. Surtout, les Knicks n’ont jamais réussi à bloquer les pénétrations de Dwyane Wade (26 points) et LeBron James, qui en profite pour réaliser un triple-double (32 points, 11 rebonds, 10 passes).

L’ambiance était un peu retombée au Madison Square Garden. Les spectateurs ont pu se rendre compte que leur équipe était en train de s’assembler. Celle du Heat aussi. Et, niveau talent, il n’y a pas photo entre les deux formations, surtout quand Chris Bosh se met au diapason de ses deux compères (26 points, 7 rebonds).

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