Louisville veut (enfin) sa franchise NBA

Dans le jargon journalistique, on appelle ça un « marronnier » : un sujet bateau et classique qui revient dans l’actualité chaque année, quasi à la même période. L’installation d’une franchise NBA à Louisville en fait partie, périodicité à part.

Déjà trois tentatives par le passée, pour le même échec au final. Mais cette fois, la ville natale de Hunter S.Thompson (Las Vegas Parano), patrie des Cardinals de Rick Pitino, aurait un atout de taille dans sa poche : un milliardaire. Mandaté par les autorités exécutives de la ville, l’avocat J.Bruce Miller, déjà lobbyste en chef des tentatives préalables, clame son enthousiasme.

« Il n’y a pas dix mille moyens de procéder: acquérir une franchise existante ou en accueillir une toute nouvelle. Dans les deux cas, rien n’est possible sans des investisseurs. La différence avec les années précédentes pour nous, c’est que cette fois nous avons un milliardaire dans notre camp. Un des hommes les plus riches du monde« , assure Miller le sourire en coin, pas peu fier de son annonce.

Mais qui est l’élu ? On n’en saura pas plus. On peut juste écrire sans se tromper que Miller (gracieusement rémunéré pour ça) a dans sa besace 15 à 25 investisseurs minoritaires potentiels en plus de l’homme providentiel, qui pourrait très bien venir de Russie ou de Chine. David Stern a passé une heure au téléphone récemment avec Miller, signe que l’entreprise de la cité du Kentucky, terre de basket NCAA, est prise au sérieux à New-York.

Quand on sait que les Kings et les Hornets sont susceptibles de déménager, on se dit que Miller a des raisons d’être optimiste.