Summer League : l’épatant Wendell Carter Jr.

Choisi après DeAndre Ayton, Marvin Bagley III, Jaren Jackson Jr. et Mo Bamba, Wendell Carter Jr. est pourtant l’intérieur rookie le plus impressionnant en Summer League. Le joueur des Bulls tourne ainsi à 16.8 points (63% de réussite), 7.8 rebonds, 2.8 contres et 1.5 passe de moyenne sur les quatre matchs de Chicago.

Souvent comparé à Al Horford avant la Draft, l’ancien de Duke rappelle en effet l’intérieur des Celtics. Défensivement, dans cette Summer League, il prouve qu’il est costaud et qu’il sait se placer, en lâchant par exemple au bon moment son propre joueur pour venir en aide. Offensivement, il montre qu’il peut shooter de loin, même s’il l’a finalement peu fait en NCAA, et il a déjà toute une panoplie de solutions en sortie du pick-and-roll, pour shooter ou trouver ses partenaires.

« Je savais qu’en passant au niveau supérieur, j’allais pouvoir briller en défense », explique-t-il. « En attaque, j’en apprends davantage à chaque fois. C’est ce qui doit venir. Mais je ne veux pas le forcer. Je ne cherche pas les stats. Je veux juste gagner. »

Comme sur le terrain, le discours est très proche de celui du joueur de Boston.

« Solide », jugeait-il ainsi sa performance de 23 points, 6 rebonds et 2 contres en 27 minutes dans la défaite face aux Hawks. « Mais ce n’est pas bon si je joue bien et qu’on perd. Je n’aime pas regarder mes propres stats. J’ai peut-être réussi un bon match mais on a perdu, donc… »

« Il ne fait juste pas d’erreurs »

Intelligent, bien placé, mâture… Wendell Carter Jr. a affiché ses qualités lors de ce début de Summer League, jouant juste, toujours dans la volonté de se fondre dans le collectif. Tout en plaçant des contres énormes !

« C’est un incroyable contreur. C’est ce qui ressort », confesse Moritz Wagner, le rookie des Lakers. « Il est très solide physiquement et très intelligent défensivement. En tant que spectateur, c’était l’un de mes intérieurs favoris. C’est un très bon joueur. Il a un jeu complet et le potentiel pour devenir un très bon shooteur. Il ne fait juste pas d’erreurs. Il est très solide et il n’y a rien à jeter chez lui. Il a de l’énergie et c’est un bon joueur. »

Même constat pour Bobby Portis, venu observer son futur coéquipier à Las Vegas.

« C’est un vrai compétiteur, et j’aime son altruisme. Il fait les bons choix, les bonnes lectures. Il n’essaie pas de shooter à chaque fois. La façon dont il arrive à se placer après avoir posé les écrans tout en étirant le jeu, c’est énorme pour quelqu’un de 19 ans. »