« Notre heure est arrivée ». Intronisé head coach des Pistons la semaine dernière en remplacement de Stan Van Gundy, qui a échoué de peu à qualifier son équipe pour les playoffs, l’ancien entraîneur des Raptors s’est présenté aux médias avec un discours basé sur son envie de ramener la culture de la victoire à court terme avec les joueurs en place.
Basé autour de Blake Griffin, Andre Drummond et Reggie Jackson, Detroit possède un roster plutôt intéressant sur le papier pour la conférence Est mais également une marge de manœuvre limitée, après avoir notamment cédé son premier tour de Draft aux Clippers pour se payer Blake Griffin fin janvier.
Avec les moyens du bord
« Je vous le dis maintenant : on n’est pas en développement, on n’a pas deux ou trois ans devant nous, on veut gagner dès maintenant ».
À la tête d’une équipe compétitive et qui ne devrait pas faire de folies cet été au niveau de son effectif, le Coach Of The Year 2018 a déjà des idées pour faire progresser ce groupe resté bloqué aux portes des playoffs (39v-43d) et perturbée par les blessures la saison dernière. Un de ses axes de travail concernera le tir extérieur. « On doit prendre plus de tirs à 3-points. On doit jouer un basket un poil mieux organisé », a-t-il expliqué, arguant le fait que les Pistons ont été la cinquième meilleure équipe à 3-pts la saison dernière, mais 16e en termes de tirs tentés.
Hommage à son nouveau boss
Comme expliqué lors de ses précédentes interventions, Dwane Casey, qui a affirmé pouvoir « marcher la tête haute » après son expérience de sept ans à Toronto et être prêt pour attaquer « un nouveau chapitre », a également rendu un vibrant hommage à Tom Gores, propriétaire des Pistons depuis 2011.
« Ce qui m’a attiré ici, c’est cet homme assis à côté de moi. Pour sa passion, son énergie, sa vision, pas uniquement pour la franchise mais pour la communauté. C’est très important qu’un propriétaire puisse avoir une vision au-delà du basket. On prêche tous les jours auprès des joueurs sur le fait qu’ils se doivent d’être plus qu’un joueur de basket, mais aussi un bon père, un bon cousin, peu importe. C’est ce que Tom veut pour sa franchise et son équipe, et c’est ce qui m’a convaincu, car la passion et la tradition des Detroit Pistons est entre de très bonnes mains. J’ai pensé que c’était la chose la plus importante.
Dwane Casey veut ainsi retrouver la tradition de la gagne des Pistons, titrés en 1989, 1990 et 2004.
« La tradition qu’il y a chez les Pistons, les titres, la culture de la victoire, c’est crucial. Ça fait suffisamment longtemps que je suis dans le circuit pour le comprendre, et à quel point c’est important pour les fans ici. Mais une fois encore, tout le mérite en revient à Tom Gores. Je ne le dis pas seulement parce qu’il est là, j’ai tenu le même discours avec tous les gens avec qui j’en ai parlé. Il a une telle confiance en ses joueurs, je n’avais jamais vu ça avec aucun propriétaire par le passé. Il a une vraie relation avec les joueurs. Pour avoir parlé avec tous les joueurs la semaine dernière, la première chose qu’ils me disent, c’est à quel point ils veulent jouer pour les Pistons mais aussi pour Tom ».