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Grosse boulette en finale NBA : l’exemple de Nick Anderson

Contres, interceptions, 3-points, lay-up, bras roulé… Les Finals ne manquent pas d’exemples en tous genres d’actions marquantes dans le money time, et Jerry West, Michael Jordan, Magic Johnson, Ray Allen, LeBron James et même Steve Kerr ont laissé leur nom à la postérité pour ce type d’exploit. Côté boulettes, les exemples sont plus rares, et l’oubli de J.R. Smith rappelle cette incroyable faillite aux lancers-francs de Nick Anderson. C’était lors de la finale entre le Magic et les Rockets en 1995, dans un Game 1 également, et l’arrière d’Orlando ne s’en est jamais remis…

+3, quatre lancers à tirer dans les onze dernières secondes

Le premier match de cette finale a donc lieu le mercredi 7 juin 1995 en Floride. 30-19 pour le Magic à la fin du premier quart-temps du Game 1. Hakeem Olajuwon a limité la casse. Clyde Drexler devient intenable. Derrière la ligne à 3 points, Kenny Smith est on fire. Après Sam Cassell et Mario Elie, c’est Robert Horry qui s’y met. Mais le Magic est toujours devant. 110-107. Onze secondes à jouer.

Nick Anderson se retrouve sur la ligne des lancers francs. Il tourne à 70.4% en saison régulière. Anderson peut tranquillement renvoyer ses coéquipiers au vestiaire avec un avantage de 1-0 dans cette Finale. Son premier lancer est trop court et rebondit sur l’arceau. Le deuxième aussi mais il récupère la balle sur le rebond avec une faute en prime. Deux nouveaux lancers pour le numéro 25.

L’horloge indique désormais 7.7 secondes à jouer. Le troisième lancer est trop long et rebondit contre la planche. Incrustation sur les télés US : Orlando a shooté à 67% en saison régulière (plus mauvaise équipe de la Ligue) et 67% en playoffs. Avec 12 lancers sur 17 réussis, le Magic atteint 71% ce soir-là. Le quatrième lancer franc de Nick est également trop long. La balle frappe la planche, rebondit sur l’arceau, heurte la tranche… et retombe. Rebond pour les Rockets. Temps mort à 5.6 secondes de la fin.

Sur la possession suivante, Kenny Smith fait quitter son short à Penny Hardaway et plante un 3-points assassin en tête de raquette. Egalité 107-107 à 1.6 de la fin. Prolongation. Comme cette nuit à Golden State…

Les Rockets prennent les devants mais Dennis Scott égalise à 118-118 sur un shoot primé plein de sang-froid avec 5.5 à jouer. Dernière possession. Le « Final countdown » d’Europe en musique de fond. Clyde Drexler récupère la balle en tête de raquette, pénètre avec Nick Anderson à ses basques et tente le finger roll. La balle rebondit sur l’arceau mais Hakeem Olajuwon saute et donne une petite tape à la gonfle. Le ballon heurte la planche avant de retomber dans le filet. 120-118 pour Houston avec 3 dixièmes au chrono. Game over. A l’époque, Kenny Smith a établi un record avec 7 tirs primés réussis dans un match des Finales. Nick Anderson regagne le locker room sans savoir que sa faillite aux lancers le poursuivra toute sa vie.

« J’aimerais qu’on oublie ce moment »

« Les gens continuent de ne parler que ça. J’ai déjà répondu à toutes les questions. Je veux bien le faire encore mais j’aimerais qu’on oublie ce moment. Pendant longtemps, j’ai eu du mal à accepter les critiques. C’était une série au meilleur des sept manches. On ne peut pas résumer une série à quatre lancers ratés. Ce n’est pas comme si c’était dans une finale sur un match ».

Essaie-t-il de tordre le coup à l’histoire en tentant 12 tirs à 3 points dans le Game 3, ce qui constitue alors un record ? Toujours est-il que Houston aligne quatre victoires et réussit le back-to-back. A l’époque, c’est le deuxième sweep depuis l’instauration du format 2-3-2 en 1985. Les Rockets ne sont pas seulement la première équipe à devenir championne avec le sixième bilan d’une Conférence. Ils sont aussi les premiers à remporter neuf matches à l’extérieur dans une campagne de playoffs.

Pour sa part, Nick Anderson a tout le loisir de ruminer ses quatre lancers de malheur qui ont torpillé la série… en même temps que sa carrière. Pour beaucoup, ce fut le tournant des Finales 1995.

« Après cette série, j’ai commencé à croire que je ne savais plus shooter de lancers. Que je ne savais plus shooter tout court. J’ai perdu tout mon agressivité. J’ai mis 10 ans à m’en remettre. C’est dommage que cette action soit devenue le résumé de ma carrière. J’aimerais qu’on se souvienne d’autres choses. »

A l’époque, Anderson tournait à 70% aux lancers-francs. Deux ans plus tard, son pourcentage était descendu à… 40% !

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